Sélection
Flâner à pied dans les rues de Paris ou déambuler le long des quais de Seine, c’est bien joli ! Mais ça demande du temps que
de prendre le temps… Et quand la vie nous presse, mieux vaut privilégier les transports en commun pour se déplacer. En cela,
l’Île-de-France est bien équipée : 347 lignes de bus parcourent la région, 16 lignes de métro et 7 lignes de tramway traversent
tout Paris et sa banlieue proche, et 5 lignes de RER et 8 lignes de Transilien nous transportent bien au-delà du périph’ !
Sans compter les nombreuses gares parisiennes et aéroports qui nous mènent vers d’autres régions, d’autres pays, d’autres
cieux, ou nous font tout au moins rêver à de lointaines contrées, à d’exotiques destinations…
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de Jean-François Detre
documentaire, 1996, couleur, 51min
Filmés au volant de leur bus, Philippe, Christophe, Jacques, et Sylvie, évoquent leurs rapports avec les voyageurs, les petits
plaisirs propres à ce métier de contact, mais également les difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement. Un
documentaire télévisé qui dresse le portrait d’une profession à travers les lignes de bus La Défense / Rueil-Malmaison (92),
Porte des Lilas (20e) / Gare de Saint-Denis (93), Bobigny / Fort d'Aubervilliers(93), et Gare Saint-Lazare (8e) / Maisons-Alfort
(94).
de Charles Belmont
fiction, 2005, couleur, 1h32min
Adapté du journal intime de la fille du réalisateur, Qui de nous deux ? met en scène le quotidien d’une adolescente de 17
ans, entre disputes familiales, histoires d’amitié et premières amours. De nombreuses séquences ont lieu dans le bus, lors
des trajets de la jeune fille entre son appartement et le lycée Claude Monet (13e) où elle entre en classe de 1ère.
réalisation collective
fiction, 2011, couleur, 5min
Un matin, un homme pressé grimpe dans un bus encore désert. Mais au cours du trajet, les choses tournent mal entre le chauffeur
et ce passager qui finit par sortir de ses gonds... Cette traversée mouvementée de Paris, réalisée en animation 3D par des
étudiants de l'école Isart Digital, se termine sur une péniche au milieu de la Seine.
Fantômas, 2- Juve contre Fantômas
de Louis Feuillade
fiction, 1913, muet, noir et blanc, 1h02min
À la poursuite de l’insaisissable Fantômas, Juve et Fandor mènent l’enquête pour mettre la main sur ce génie du crime. Aidé
par sa comparse, la belle Joséphine, Fantômas donne du fil à retordre à ses deux poursuivants. Filature et cache-cache d’un
bout à l'autre de la capitale qui conduisent les poursuiveurs et le poursuivi dans le métro aérien, aux abords de la Gare
de Lyon et aux entrepôts de Bercy (12e), où le combat se poursuivra dans les wagons du Simplon-Express.
de Georges Franju
fiction, 1957, noir et blanc, 18min
Avec ce court-métrage « dédié à ceux qui n’ont pas renié leur enfance » et tourné entre les stations Saint-Michel (5e) et
Rue de la Pompe (16e), Georges Franju retrace la nuit d’un jeune fugueur qui découvre pour la toute première fois le métro
parisien. Endormi sur un quai, le petit vagabond va lentement se laisser submerger par des images oniriques que lui inspire
ce lieu dans lequel il a trouvé refuge.
"Le poinçonneur des Lilas" par Gainsbourg, série Paris musique
de Jean Bacqué
variétés, vers 1958, noir et blanc, 2min28s
À l’époque où les abonnements de métro n’existaient pas encore, Serge Gainsbourg poinçonnait les billets des voyageurs à Porte
des Lilas. À défaut de pouvoir changer de station de métro, il pense à de lointaines destinations où « des gars se la coulent
douce à Miami ». Oui, « Parfois je rêve jedivague / Je vois des vagues / Et dans la brume au bout du quai / Je vois un bateau
qui vient me chercher ».
Le partant, série Dim Dam Dom
de Guy Gilles
avec Patrick JOUANE
fiction, 1969, noir et blanc, couleur, 9min
Départ du métro Stalingrad (19e), direction gare Saint-Lazare (8e), Le partant passe par les stations Anvers, Rome… Chaque
station de métro, chaque devanture de café ou de magasin, chaque parole de voyageur ou de commerçant est un appel à l’évasion,
au rêve et au voyage. À la grisaille parisienne, se mêlent alors les couleurs des enseignes et des clichés oniriques de bord
de mer.
de Célia Canning et Raymond Gourier
fiction, 1983, couleur, 5min22s
Prenez donc le chef-d’œuvre de Tobe Hooper, Massacre à la tronçonneuse. Transposez l’ambiance texane de ce film de 1974 aux
couloirs et aux rames du métro parisien. Passez du film d’horreur au film d’animation. Enfin, remplacez le terrible type à
la tronçonneuse par un gang d’animaux en apparence inoffensifs… Voilà la recette de ce dessin-animé satirique original parodiant
les campagnes antifraude de la RATP. Vous pouvez nous croire, vous réfléchirez à deux fois la prochaine fois que vous voudrez
forcer les tourniquets du métro !
de Luc Besson
avec Christophe LAMBERT
fiction, 1984, couleur, 1h44min
Dans l’univers entêtant et agité du métro parisien, de mystérieux personnages s’échangent de compromettants documents volés.
Autour d’eux, une impitoyable chasse à l’homme se met en place. Pour s’en protéger, Fred (Christophe Lambert) organise sa
riposte et incite plusieurs marginaux de ce microcosme souterrain à s’allier à lui. Des courses-poursuites au gré des couloirs
et escalators au concert de rock improvisé dans le hall de la station Auber, Luc Besson signe un film haletant tourné dans
les stations Auber, Opéra, Charles de Gaulle-Etoile ou encore Nation.
de Noémie Lvovsky
avec Valeria BRUNI-TEDESCHI
fiction, 1991, couleur, 1h35min
Monde souterrain souvent représenté de façon trouble et angoissante, le métro est également le lieu où se produisent d’improbables
rencontres, coups de foudre ou retrouvailles inattendues. C’est le cas dans ce premier long-métrage réalisé par Noémie Lvovsky
où la fragile Nathalie (Valeria Bruni-Tedeschi) retrouve par hasard dans une rame de métro l’homme qui l’a quittée et qu’elle
ne parvient pas à oublier.
de Nicolas REY
1995, noir et blanc, 10min
L’envoûtant et hypnotisant dédale des couloirs de la station Montparnasse (14e) a inspiré à Nicolas Rey ce court-métrage expérimental.
Au milieu des habitués hagards qui ne prêtent plus attention à ce qu’ils croisent sur leur chemin et des voyageurs perdus
qui cherchent désespérément à se repérer, le réalisateur s’amuse à déformer les affiches, l’architecture et la mécanique des
lieux pour nous offrir une vision quasi surréaliste de ce monde souterrain.
Métropolitain, un siècle de métro parisien, série Le Sens de l'histoire
de Jacques Tréfouel
documentaire, 1999, couleur, 50min
Ce film retrace l’évolution du métro parisien, depuis les projets précurseurs en 1900, jusqu'à l'inauguration de Météor en
1999, dans une perspective tout à la fois technique et historique. Un commentaire dense étayé d'interviews d'historiens et
de nombreuses images d'archives illustrent les étapes et les enjeux de l'aventure du métropolitain, devenu l’un des transports
les plus prisés par les voyageurs pour se déplacer dans le Grand Paris.
de Benoît Labourdette
2000, couleur, 1h03min
Sur une version remixée de l’œuvre de Jean-Sébastien Bach, Benoît Labourdette apporte une touche de lyrisme au paysage urbain
parisien. Aux côtés des boulevards périphériques, voies ferrées et autres escaliers mécaniques arpentés pas des anonymes de
passage, les couloirs du métro montrent leur véritable visage. Doublés par un monologue poétique, ils révèlent le profond
désenchantement de la vie moderne : un ballet fantomatique où les êtres ne sont que de simples silhouettes, allant et venant,
tristement déshumanisées.
de Max Damain
documentaire, 1977, noir et blanc, 14min
Ce documentaire propose un montage de films d'archives réalisés en 1925, notamment par la Société des Transports en commun
de la Région parisienne, sur la circulation des tramways, les incidents d'exploitation et la conduite par temps de brouillard
en Île-de-France. Afin de rendre sensible les évolutions et les récurrences d’une époque à l’autre, une introduction et une
conclusion en couleur montrent des tramways modernes dans diverses villes d'Europe.
de Jean-Claude Guiguet
fiction, 1998, couleur, 1h32min
Sur la ligne de tramway qui relie Bobigny à Aubervilliers (93), des passagers se croisent et se rencontrent, livrant leurs
pensées et leurs désirs intimes. Le trajet nous emmène au cimetière d'Aubervilliers (93), à l'hôpital Avicenne rue de Stalingrad
à Bobigny (93), à la piscine municipale Reuilly rue Hénard (12e) ou encore à la terrasse supérieure du Musée d'Orsay (7e),
avec vue sur le jardin des Tuileries (1er).
de Christophe Ramage
documentaire, 2010, couleur, noir et blanc, 52min
L'Arpajonnais, tramway à vapeur reliant Arpajon aux Halles sur un chemin de fer de 37 km, permettait de livrer les denrées
maraichères jusqu'au "Ventre de Paris". Au début du XXe siècle, ce train devint un des moyens de transport privilégiés des
habitants du sud de Paris désireux de se rendre dans la capitale. Ce documentaire riche en images d'archives et en témoignages
retrace les quarante années de service de ce train qui a participé à l'évolution des transports et qui reste encore gravé
dans la mémoire collective.
Paris Gare de l'Europe, série Chroniques de France
de Georges Franju
documentaire, 1967, noir et blanc, 7min
« Les grandes gares de Paris entraînent déjà par leurs noms aux grands voyages immobiles ». Georges Franju filme différentes
gares parisiennes - la gare désaffectée de Ménilmontant (20e), la gare Montparnasse (15e) -, et y associe des vues de capitales
étrangères. La gare de Lyon (12e) nous emmène vers le soleil de l’Italie et de l’Orient, la gare de l’Est (10e) à l’austérité
des plaines d’Allemagne, la gare d’Austerlitz (13e) est filmée sur une musique espagnole, et la Gare du Nord (10e) nous entraîne
en rêve sur les bords de la Tamise ou à Moscou. Un voyage en train onirique à travers l’Europe.
de Santiago Caicedo de Roux
2007, couleur, 2min
La tête contre la fenêtre du RER et le regard sur le pont d’Asnières (92) : la routine, le même chemin parcouru, sans surprises.
Et si soudain, les images qui défilent au-dehors se transformaient ? Réalisé à partir d’une seule prise de vue de la banlieue
parisienne, des trucages construisent et déconstruisent la ville dans un effet résolument expérimental.
de Pascale Ferran
fiction, 2013, couleur, 2h08mn
« La vache, 10h de trajet par semaine ! » Chaque jour, Audrey fait un aller-retour en RER B pour se rendre à son travail à
côté de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle (95). En ouverture du film, la caméra survole le flux humain des gares, RER,
aéroports, lieux de passages où se croisent toutes sortes de solitudes, et capte, en voix off, les pensées des voyageurs,
qui s’entremêlent et forment une rumeur urbaine.
de Jean Dréville
fiction, 1954, noir et blanc, 1h45min
Un film à sketches à l'aéroport d'Orly (94) où se croisent, le temps d’une journée, les destins de plusieurs voyageurs : une
hôtesse de l'air, un pilote, une actrice sur le déclin, un producteur de cinéma et un trafiquant de drogue.
de Pascal Signoret
documentaire, 1995, couleur, 51min
Réalisé à l'occasion du cinquantenaire de l'Établissement public Aéroport de Paris, ce documentaire évoque la naissance des
grands aéroports parisiens : les aéroports du Bourget (93), d'Orly (94) et de Roissy Charles de Gaulle (95). À travers de
nombreuses images d'archives et des témoignages, le film retrace l’histoire des aéroports en Île-de-France en remontant jusqu’aux
débuts de l'aviation.
de Pascal Rambert
fiction, 2004, couleur, 16min
Louis file en taxi vers l’aéroport Roissy Charles de Gaulle (95) pour accueillir Lacey qui arrive de New-York. Après une chorégraphie
silencieuse, amoureuse et sensuelle dans une chambre d’hôtel près de l’aéroport, Lacey repart pour New-York et Louis retourne
vers la capitale. Un long voyage vers un moment d’amour charnel dans lequel Roissy Charles de Gaulle est tout à la fois le
lieu de l’arrivée et du départ, des retrouvailles et de la séparation.
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Zazie dans le métro | |||||||
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Le métro | |||||||
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Le tramway | |||||||
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Aéroports | |||||||
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