Parcours
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Le Paris des années trente filmé par des cinéastes amateurs belges
collection Paris Île-de-France
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Retrouvons certains de nos voisins Belges qui ont vécu, tourné ou joué à Paris… |
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Ces principaux mouvements d'émigration belge vers la France ne tiennent pas compte des relations artistiques privilégiées
entre Bruxelles et Paris dès la fin du XIXe siècle. Les différents courants artistiques d'alors, le réalisme, le naturalisme,
le symbolisme, l'esthétisme et l'art social, apparaissent en effet simultanément en France et en Belgique. A Bruxelles, le
poète Albert Mockel fonde en 1886 la revue La Wallonie, qui s'impose comme la revue du symbolisme. Octave Maus publie L'Art moderne et rassemble un groupe de peintres, le "Cercle des vingt", qui consacrera notamment des artistes français tels Georges Seurat, Camille Pissarro ou encore Paul Signac et accueillera
des figures marquantes du symbolisme, de Stéphane Mallarmé à André Gide.
A Paris, des artistes et écrivains belges sont reconnus et s'installent dans la capitale française dès 1874, à l'instar de
Félicien Rops, Georges Rodenbach, Emile Verhaeren ou encore Maurice Maeterlinck. Les artistes belges se joignent aux écrivains,
musiciens et peintres français ; les revues de Paris les accueillent. Georges Eekhoud tient ainsi une chronique régulière
sur la vie culturelle à Bruxelles dans le Mercure de France.
"Axe unique, de Paris à Bruxelles ? Ce qui apparaît vers 1880 et se poursuit jusqu'en 1905 environ, c'est plutôt un libre-échange
entre les capitales européennes dans la circulation des écrivains, des artistes et des idées. Sur Paris se projettent les
rêves de transformation des valeurs créatrices. Nul hasard si la mélancolie, l'étouffement, la mort appartiennent à la thématique
majeure des oeuvres belges de l'époque." (Quand Bruxelles et Paris révolutionnaient l'art, Lionnel Richard, in Le Monde Diplomatique, juin 1997).Cependant, à partir de 1905, les deux pays connaissent un repli identitaire qui affaiblit considérablement cette
dynamique.
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A la fin des années vingt, les échanges semblent se rééquilibrer et le cinéma belge s'affirme avec le réalisateur Henri Storck.
Ce dernier est encore un amateur lorsqu'il est formé par Boris Kaufman, le cameraman de Jean Vigo, qui l'initie au maniement
de la caméra portative Kinamo de Zeiss Ikon. Le cinématographe participe avec d'autres formes artistiques à l'émergence de
l'expressionnisme, du dadaïsme, du constructivisme et du surréalisme en Belgique. Parmi les nombreux échanges artistiques, l'influence de Paris sur le peintre Magritte est considérable : fort d'une reconnaissance tout nouvelle à Bruxelles, Magritte s'installe dans la banlieue parisienne en
1927 et rencontre André Breton. Il s'intègre ainsi au groupe surréaliste parisien qui agit de manière décisive sur sa pratique
créative.
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Bruxelles continue d'être un véritable vivier artistique en accueillant de nombreux artistes confirmés, à l'exemple de Maurice
Béjart invité par Maurice Huisman à l'Opéra de la Monnaie en 1960. Maurice Béjart crée le Ballet du XXe siècle et oeuvre à Bruxelles pendant plus de vingt-cinq ans. A l'occasion de son programme Bruxelles/Brussel, le Forum des images
invite une ancienne élève de Maurice Béjart, Michèle Noiret, dont la performance témoigne de l'essor artistique initié à cette
période entre Paris et Bruxelles.
A ce sujet, le documentaire Un certain art belge de l'artiste Jacques Lizène traite avec humour des relations artistiques franco-belges. Ce vidéaste, non seulement révèle
les différents liens artistiques entre les deux pays, mais aussi imagine et incruste également des œuvres d'art belges devant
les principaux monuments et musées parisiens.
Paris représente néanmoins de plus en plus le succès espéré : Bruxelles accueille des artistes parisiens confirmés mais ne
participe plus à la reconnaissance d'artistes nationaux ou étrangers comme dans les années 1880. Ainsi, au fur et à mesure
du XXe siècle, Paris cristallisera la clé de la réussite pour les Belges.
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La situation de dépendance du cinéma belge envers Paris est ainsi loin d'être nouvelle. Les investisseurs sont aussi frileux
à l'égard des comédiens qu'à l'égard des cinéastes belges. Les commissions d'aides sont communautarisées depuis les années
soixante. Le secteur francophone s'est révélé en attente d'une reconnaissance critique française avant l'attribution des différentes
aides. Ce fut le cas de Jeanne Dielman… dont le succès critique parisien encouragea, par la suite, la commission francophone à soutenir Chantal Akerman, mais également celui du film C'est arrivé près de chez vous de Benoît Poelvoorde. A la suite d'un refus de la commission, le film fut tout de même sélectionné par la Semaine de la Critique à Cannes avant la fin du montage. Cette sélection convainquit la commission francophone d'accorder une aide, certes relative,
au financement du film qui connut d'ailleurs un vif succès critique à Paris.
L'acteur Olivier Gourmet a dénoncé récemment cette situation, qui s'améliore seulement depuis peu : "Les producteurs belges eux-mêmes commencent à prendre davantage de comédiens belges. A leur faire confiance. Avant ils avaient
des doutes d'autant que les médias n'en parlaient pas, qu'ils étaient inconnus du public donc ils allaient chercher des comédiens
ailleurs. Maintenant qu'on en parle, qu'il y a un peu d'effervescence autour de nous, qu'on est bien vu à l'étranger ils se
rendent compte des richesses du vivier belge." (www.cinergie.be)
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Si Bruxelles peut être la ville de l'impulsion créatrice, à l'image de ce qu'elle a été pour Barbara, Paris est avant tout le lieu de la reconnaissance publique. Le parcours de Jacques Brel est très significatif de ce point de vue. Bruxellois de naissance, il chante dans sa ville en 1953 à la Rose Noire et sort
un 78 tours. Jacques Canetti, alors responsable artistique chez Philips, le découvre et le fait venir seul à Paris contre
l'avis de sa famille qui lui coupe les vivres. Pendant cinq ans Jacques Brel va s'efforcer de conquérir le public français
qui se moque de ses allures provinciales : Bruxelles semble incarner une ville régionale pour les Français…. C'est seulement
en 1958, lors de la première partie de Philippe Clay à l'Olympia, que le public français le reconnaît comme véritable homme
de scène.
En 1935, Raymond Devos s'établit à Paris animé par le rêve d'une vie d'artiste. Il commence par être crémier aux Halles. Il
exerce ensuite de nombreux petits métiers. En 1945, il entre à l'Ecole du Vieux Colombier. Plus tard, il se forme à l'Ecole
de Mime d'Etienne Decroux où il rencontre Marcel Marceau. Il effectue ses débuts au cabaret de la Rose Rouge et connaît le
succès. Le parcours de Raymond Devos est particulièrement révélateur de la notoriété des écoles de théâtre parisiennes de
l'époque.
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Parralèllement au "sort" de ces artistes de cabaret, l'affirmation de réalisateurs ou d'acteurs belges va être bien plus tardive que pour les autres
pays européens. Ce n'est ainsi qu'en 1912, à Gand, que le français Alfred Machin, représentant de Pathé, va véritablement
débuter la production de ses films de fiction.
Peu après, plusieurs figures belges du cinéma français, notamment Jacques Feyder et Charles Spaak, contribueront vivement,
par l'ensemble de leur œuvre, au mythe du Paris populaire que le réalisme poétique a réinventé.
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Jacques Feyder entre chez Gaumont en 1915 où il tourne une quinzaine de petits films durant la guerre. Un conseil d'ami et La faute d'ortographe sont remarqués pour leur inscription dans la tradition du cinéma burlesque. En 1921, son premier long métrage, L'Atlantide, le révèle comme un maître du cinéma réaliste. Son principal sujet devient ensuite les enfants, notamment à travers le film
Visages d'enfants tourné en 1924. Hollywood le réclame ensuite et il y tourne The kiss en 1929, avant de réaliser son grand retour en France avec trois films dont deux chefs-d'oeuvre reconnus : Le grand Jeu en 1934 et La kermesse héroïque en 1936, une satire réjouissante de la bourgeoisie flamande. Ces deux films confirment Jacques Feyder comme précurseur du
réalisme poétique. Il facilitera d'ailleurs les débuts de Marcel Carné, son assistant depuis 1912.
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Une autre figure belge du cinéma français est le scénariste dialoguiste Charles Spaak, spécialiste de l'adaptation littéraire, qui a également collaboré avec les plus grands réalisateurs du cinéma français :
Jean Grémillon pour La petite Lise en 1930 et Le ciel est à vous en 1943, Julien Duvivier pour La bandera en 1935 et Panique en 1946 (une adaptation remarquable du roman Les fiancailles de monsieur Hire de son compatriote Georges Simenon), Christian Jacques pour Adorables créatures en 1952 ou encore André Cayatte pour Avant le déluge en 1954. Un autre film, Laissez-passer de Bertrand Tavernier, éclaire le travail de Charles Spaak et de toute cette génération de cinéastes en se concentrant sur
la période de l'occupation allemande.
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Il semble exister une relative solidarité parmi les émigrés belges lors de leurs débuts au sein du cinéma français. Jacques
Feyder offre en effet à Fernand Ledoux son premier rôle de cinéma dans La faute d'orthographe. Il devra par la suite acquérir la nationalité française pour être admis à la Comédie Française en 1920. Fernand Ledoux y
devient sociétaire en 1931 où il est apprécié pour la sobriété de son jeu. Il revient au cinéma par l'entremise d'un homme
de théâtre, Marcel Achard, qui réalise son premier film, L'homme des Folies Bergères, en 1935. Par la suite, Fernand Ledoux mène une brillante carrière sous la direction des réalisateurs les plus remarquables
de l'époque : Jean Renoir le dirige dans La bête humaine en 1938, Jacques Becker dans Goupi mains rouges en 1943, Orson Welles dans Le procès en 1962...
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Parmi les acteurs du cinéma français, beaucoup sont belges, et même si leur nationalité est bien plus affirmée qu'à l'époque
des premiers temps du cinéma, leur réussite et l'ensemble de leur travail se réalisent en France, notamment à Paris. Les dix
dernières années du cinéma français ont ainsi été marquées par l'émergence et la reconnaissance d'une génération de jeunes
acteurs.
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Marie Gillain commence les castings dès son adolescence. Elle participe à celui de L'amant de Jean-Jacques Annaud où elle n'est pas retenue, mais qui lui vaudra d'être recontactée par la directrice de casting pour
Mon père ce héros. Ce dernier rôle lui permet une nomination aux Césars. Elle tourne ensuite Marie (son unique film belge) de Marian Handwerker. Ce rôle lui vaut le prix d'interprétation féminine au Festival de Paris. La
comédienne étudie ensuite pendant quatre mois les cours de l'Ecole du Cirque de Bruxelles dans l'attente du tournage de L'appât de Bertrand Tavernier dont le rôle la distingue pour le prix Romy Schneider. Elle décide de vivre à Paris.
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Olivier Gourmet est un acteur tardivement révélé, en partie parce qu'il vit dans les Ardennes et non pas à Paris, à l'instar des autres acteurs
cités. Il commence par jouer au théâtre avant d'être choisi par Luc et Jean-Pierre Dardenne pour le rôle du père dans La promesse. Ce film révélera l'acteur Olivier Gourmet au public français. Il sera par la suite engagé par différents réalisateurs prestigieux
: Patrice Chéreau pour Ceux qui m'aiment prendront le train, Bertrand Tavernier pour Laissez-passer ou encore Jacques Audiard pour Sur mes lèvres, à l'occasion duquel le réalisateur lui affirme : "S'ils sont tous comme toi, je ne mettrai en scène que des Belges !"
Olivier Gourmet n'hésite pas non plus à collaborer avec de jeunes réalisateurs tel Orso Miret pour De l'histoire ancienne : un film tendu, aux images maîtrisées et magnifiques, montrant sans psychologie la permanence de l'Histoire dans les relations
humaines. Le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes 2002 pour le film Le fils des frères Dardenne le consacre définitivement. Il tourne actuellement sous la direction de Chantal Akerman pour son prochain
film Demain on déménage, une comédie dramatique qui réunit de nombreux acteurs français (Jean-Pierre Marielle, Sylvie Testud, Elsa Zylberstein...)
et belges (Natacha Régnier).
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A 17 ans, Cécile de France décide de se rendre à Paris. De 1992 à 1994, elle suit les stages d'art dramatique de Jean-Paul Denizon (acteur et assistant
de Peter Brook) pour intégrer ensuite en 1995 l'Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre. Elle alterne
une carrière entre le théâtre et le cinéma où elle est notamment très remarquée dans L'auberge espagnole de Cédric Klapisch en 2001.
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A la différence de Cécile de France, les autres jeunes comédiens belges ont suivi une formation théâtrale en Belgique. Natacha Régnier a suivi l'enseignement de l'académie d'Uccle à Bruxelles. Un cinéaste belge, Stéphan Carpiaux, lui offre son premier rôle
en 1993 dans le court métrage The motorcycle girl. Elle rencontre à l'occasion Pascal Bonitzer qui l'engage en 1995 pour jouer dans Encore. Natacha Régnier emménage et travaille alors à Paris jusqu'à sa consécration avec le prix d'interprétation féminine à Cannes
pour son rôle dans La vie rêvée des anges d'Eric Zonca.
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Un autre ressortissant belge commence très tôt le cinéma : Jérémie Rénier débute enfant les castings avec Toto le héros de Jaco Van Dormael. Contrairement à ses compatriotes, il privilégie les films belges. La réalisation du troisième long métrage
des frères Dardenne, La promesse, le révèle comme acteur. Il tourne ensuite sous la direction de François Ozon dans Les amants criminels. Jérémie Renier élit domicile à Paris pour travailler avec différents réalisateurs français dont Patricia Mazuy (Saint-Cyr) et Christopher Gans (Le pacte des Loups). Ce jeune acteur revient au cinéma belge avec le film de Christophe Fraipont Le troisième œil.
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Quelles sont les représentations de Paris proposées par les différentes images réalisées par des Belges amateurs ou professionnels
? En premier lieu se distingue un Paris "strass et paillettes" qui fascine le touriste belge. Les images amateurs des années trente de la famille Tramasure sont tout à fait réjouissantes et instructives à ce sujet. La famille se filme devant les monuments
les plus symboliques de Paris : la tour Eiffel, les Champs Elysées… Et, surtout, comme le précise le commentaire : "A cette époque, quand on avait été à Paris, on pouvait le raconter pendant dix ans !". Ce même document montre d'autres touristes belges, étudiants de l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles qui visitent l'Exposition
Internationale de Paris en 1937. Ces derniers sont franchement désappointés car la place est encore en chantier en raison
des grèves. Ils filment les ouvriers de l'Exposition, figures d'un Paris du Front Populaire qui les choque et "marque la fin d'une époque pour la France…". Il est intéressant de noter qu'à la même période le réalisme poétique du cinéma français (avec ses précurseurs belges…) façonne le mythe du Paris populaire qui s'oppose ainsi à l'imaginaire d'un
"Paris strass et paillettes"….
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Différents réalisateurs belges ont filmé Paris et proposent des visions croisées où l'on retrouve des thématiques majeures.
Paris est le lieu de l'amour, parfois poétique et décalé à l'exemple de La Sévillane. Jean-Philippe Toussaint filme un Paris désuet proche de l'univers de Jacques Tati. Néanmoins, pour ce réalisateur, Paris
"est son point d'ancrage" (www.cinergie.be). La ville apparaît davantage comme le lieu où l'on rêve d'un ailleurs, à l'image de la scène où la "Sévillane" danse devant des photogrammes d'une auto-école de Paris.
La ville se montre bien plus indifférente dans une autre histoire d'amour qui relie Paris au fantasme sexuel. Une liaison pornographique de Frédéric Fonteyne révèle en effet un couple réalisant ses fantasme sexuels dans un Paris anonyme qui laisse entrevoir
toutes les libertés possibles. Le découpage fractionné de Paris, à l'exemple de la tour Eiffel fugitive et tronquée, renforce
l'isolement des personnages, seuls dans un Paris empli de passants inconnus.
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Cet isolement des personnages lié au fractionnement de la ville se retrouve dans les films de Chantal Akerman, de la traversée aérienne d'Ariane des beaux quartiers de La captive à l'arrivée comique de Henry le prestigieux psychanaliste new yorkais à Belleville dans Un divan à New York ou encore à celle des jeunes filles de J'ai faim, j'ai froid, réalisé dans le cadre de Paris vu par… 20 ans après. Ce dernier exemple témoigne d'un Paris de la sexualité et de l'émancipation : "On étouffait à Bruxelles, tu crois que c'est beau Paris ?". La ville est filmée de manière inquiétante en privilégiant les plans rapprochés sur les jeunes filles qui errent désorientées
dans une ville sombre. S'orienter dans Paris, toujours très découpée à l'image, est l'un des objectifs de Julie dans Nuit et jour. "Joseph : moi je lis le plan de Paris. Julie : moi je préfère explorer, je commence par les grandes artères ensuite les petites…
".
Par l'intermédiaire de ce film, Paris devient la ville de la nuit et de la chaleur. La représentation de l'inconnu, de l'étrangeté
est néanmoins toujours présente. Cette évocation de Paris est inverse à celle de Bruxelles filmée par Chantal Akerman. La
ville de Bruxelles dans Toute une nuit n'est pas un singulier labyrinthe parisien mais une globalité familière et protectrice. Bruxelles apparaît comme une ville
intime aux corps multiples totalement éloignée de la captation filmique de Nuit et jour qui présente trois corps étrangers dans un Paris qui semble infini. "Julie : Tu aimes Paris ? Joseph : J'aime Paris, qu'il y ait plein de cinés même si j'y vais pas, j'aime Paris boulevard de
Belleville vers 9 heures du soir en été, j'aime quand la harissa vous brûle la gorge, j'aime rentrer dans les magasins Picard
l'été parce qu'il y fait frais, j'aime les colonnes Morris, j'aime quand c'est plein, j'aime quand c'est vide."
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Paris est indéniablement la ville de l'altérité et de tous les possibles pour les cinéastes belges, hormis Jean-Philippe Toussaint,
Parisien dès l'âge de treize ans. Un autre regard belge sur la capitale française pourrait également s'affirmer prochainement
: si jusqu'à présent la réalisation flamande ne s'est pas intéressée à Paris, le second film du réalisateur Franck Van Passel,
Villa des Roses, dont l'action se situe à Paris, présage peut-être d'un changement. Une nouvelle piste susceptible d'enrichir la spécificité
du regard belge sur la capitale française.
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de André Huet
documentaire, 1989, 14min
Villa des Roses
de Franck Van Passel
fiction, 2002, 2h
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Atlas du cinéma, André Z. Labarrère, Librairie générale française, 2002
Les émigrants belges, Anne Morelli, Editions évo-histoire, 1999
La kermesse héroïque du cinéma belge, Frédéric Sojcher, L'Harmattan, 1999
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Le Paris de Georges Simenon, par Noël Simsolo | |||||||
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La Russie | |||||||
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Annuaire du Cinéma belge : http://www.cinergie.be |
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Ambassade de Belgique en France : http://www.diplobel.org/france |
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Centre d'information et de documentation pour jeunes : www.cidj.be/dossiers/racisme/population.htm |
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Quand Bruxelles et Paris révolutionnaient l'art, article de Lionel Richard paru dans Le Monde diplomatique en juin 1997 :
http://www.monde-diplomatique.fr/1997/06/RICHARD/8733 |
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Organisme de recherche et de création culturelle, spécialisé dans l'histoireet la préservation des archives de l'immigration
: http://www.generiques.org |
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juin 2003
mise à jour 26 novembre 2008
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