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Les musiciens du cinéma français
F116
Romance de Paris
collections Paris Île-de-France, Lobster
De nombreux compositeurs ont écrit pour le cinéma français, signant les partitions de certains de nos plus grands classiques, comme Le jour se lève de Marcel Carné, aussi bien que celles de films plus rares, comme Les misérables de Raymond Bernard.

Voici quelques-uns de ces musiciens à découvrir en Salle des collections.


Maurice Jaubert
Die wunderbare Lüge der Nina Petrowna (Le mensonge de Nina Petrovna)
de Hanns Schwarz
avec Brigitte Helm
fiction, 1929, sonorisé, noir et blanc, 1h41min
A Saint-Petersbourg, avant la guerre, un aspirant s'éprend de la femme du colonel... Un film d'aventures amoureuses servi par une des première partitions de Maurice Jaubert pour le cinéma.
de Marcel Carné
avec Jean Gabin
fiction, 1939, noir et blanc, 1h26min
Dans la chambre d'un immeuble populaire de banlieue, un ouvrier s'enferme après avoir commis un crime et se souvient des mois qui ont précédés le drame. Un grand classique du réalisme poétique.
René Cloërec
de Jean Dréville
avec Louis Jouvet
fiction, 1946, noir et blanc, 1h39min
Des vols audacieux sont commis à Paris par un cambrioleur mondain. Il rencontre son sosie et l'utilise comme alibi. Une comédie policière avec une musique de René Cloërec.
Georges Van Parys
de Jacques Becker
avec Simone Signoret
fiction, 1952, noir et blanc, 1h34min
Le Paris populaire du début du siècle, le code d'honneur des "Apaches", mauvais garçons de l'époque, les amours de Manda et de Casque d'Or sont racontés par Jacques Becker à la manière d'une complainte populaire, et accompagnés par la musique de Georges Van Parys.
de Jean Boyer
avec Charles Trenet
fiction, 1941, noir et blanc, 1h34min
Un jeune homme, bon ouvrier et bon fils, n'a qu'une seule passion, le music-hall. Le directeur d'une revue lui donne sa chance dans son nouveau spectacle. Charles Trenet joue avec bonheur ce chanteur plein d'entrain dans cette comédie au ton résolument optimiste.
Joseph Kosma
de Marcel Carné
avec Arletty
fiction, 1945, noir et blanc, 3h01min
A Paris, vers 1830, les amours contrariées de Garance et du mime Deburau, dans le décor du boulevard du Temple, voie royale du théâtre populaire. Réalisé par Marcel Carné pendant l'Occupation, avec la participation clandestine d'Alexandre Trauner et de Joseph Kosma.
de Jean Renoir
avec Sylvia Bataille
fiction, 1946, noir et blanc, 39min
Pendant l'été 1860, un boutiquier parisien et sa famille vont passer un dimanche à la campagne, sur les bords de Marne. Jean Renoir a su retrouver l'univers des peintres impressionnistes, notamment dans les personnages des canotiers et dans la sensualité des images.
Arthur Honegger
de Jean Epstein
documentaire, 1938, noir et blanc, 49min
Tourné pendant le Front populaire, ce film exalte le rôle du peuple dans l'histoire de l'architecture. Il est scandé par l'hymne au travail d'Arthur Honegger et de Robert Desnos à la gloire des travailleurs du bâtiment.
de Raymond Bernard
avec Harry Baur
fiction, 1933, noir et blanc, 4h30min
Une magistrale adaptation, en trois parties, du célèbre roman de Victor Hugo. La mise en scène sobre et puissante et la qualité de ses interprètes, de Harry Baur, dans le rôle du forçat Jean Valjean, au couple Thénardier (Charles Dullin et Marguerite Moreno), font de ce film un chef-d'oeuvre.
Paul Misraki
de Jean-Luc Godard
avec Eddie Constantine
fiction, 1965, noir et blanc, 1h35min
Le célèbre détective Lemmy Caution enquête dans Alphaville, mégalopole du futur régie par une planification implacable. Alphaville c'est Paris, où Godard filme les déambulations d'Eddie Constantine sur une musique de Paul Misraki.
Maurice Jarre
de Georges Franju
documentaire, 1952, noir et blanc, 22min
Documentaire sur l'Hôtel des Invalides qui abrite le musée de l'Armée. Après une introduction historique, la caméra parcourt les salles à la suite d'un guide aux commentaires savoureux et avec une musique de Maurice Jarre.
de Georges Franju
avec Channing Pollock
fiction, 1963, noir et blanc, 1h33min
Dans le Paris de la Belle Epoque, les aventures rocambolesques du justicier Judex... Rendant hommage au cinéaste Louis Feuillade, ce film retrouve toute la magie, l'atmosphère nocturne et mystérieuse des feuilletons du début du cinéma.
En écho
Sur le site du Forum des images
Les révolutions musicales de Maurice Jaubert, par François Porcile

 

Le jour se lève, par François Porcile

 

Georges Van Parys

 

Jazz in Paris, par Thierry Jousse

 

Chantons à Paris

 

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22 septembre 2011

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