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La Commune de Paris (mars-mai 1871)
Le printemps des barricades
P60

collection Paris Île-de-France
La Commune est un des plus sanglants épisodes de l'Histoire de Paris : depuis les journées de juin 1848, jamais une insurrection n'avait été aussi violemment éradiquée.


Aux origines de l'affrontement civil
 
La Commune est un des plus sanglants affrontements de l'Histoire de Paris : depuis les journées de juin 1848, jamais une insurrection n'avait été aussi violemment éradiquée. A l'origine de ce bain de sang, la guerre franco-prussienne : après la défaite de Sedan et la chute de l'empire, l'ennemi est arrivé aux portes de Paris et assiège la capitale récemment fortifiée. Par ailleurs, l'incapacité du gouvernement d'Adolphe Thiers à contrôler la situation militaire, économique et politique creuse un fossé déjà béant entre les parisiens patriotes et le gouvernement.



Violence de la guerre urbaine
 
Après la signature de l'armistice et le transfert de l'assemblée à Versailles, Thiers décide le 18 mars d'occuper militairement Paris : c'est le début de l'insurrection populaire. Alors que le mouvement s'étend à la province, Le conseil de la Commune est élu officiellement le 28 mars. Plusieurs décrets sont votés mais des divergences politiques ne tardent pas à se manifester, qui finissent par affaiblir la Commune dans sa lutte contre les troupes versaillaises. Celles ci entrent dans Paris le 21 mai et mettent fin à la Commune par un véritable carnage, symbolisé par la Semaine Sanglante (22-28 mai). Aux exécutions sommaires de "Fédérés" par les Versaillais, répondent le massacre d'otages et l'incendie de monuments publics (palais des Tuileries, Hôtel de Ville).


La légende des communards
 
De violents affrontements se déroulent au cimetière du Père-Lachaise où sont fusillés au célèbre "mur des Fédérés" cent quarante sept communards. La répression est terrible (condamnations à mort, aux travaux forcés, à la déportation), anéantissant toute une génération de révolutionnaires prolétaires. Dix ans plus tard, Le gouvernement de "l'Ordre Moral" bâtit au sommet de la butte Montmartre la Basilique du Sacré-Cœur, afin d' "expier les crimes de la Commune".


En écho
 
Sur le site du Forum des images
Années 1870 - La Commune de Paris, par François Porcile

 

Paris au coeur de l'Histoire

 

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novembre 2004

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