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Les mystères de Paris
Sélection / playlist
F192

collection Paris Île-de-France
Frayeurs et frissons garantis avec cette sélection qui vous révèle les mystères et autres étrangetés qui ont eu cours ou qui continuent de hanter notre belle région. Sacrifices, mythes et pratiques mystiques sont au programme dans ce petit atlas cinématographique des lieux maudits de la capitale. Découvrez ces lieux où il ne vaut mieux pas s’aventurer, à moins d’avoir très envie de se faire peur !


Légendes d’antan, légendes urbaines
de Gaston Roudès
fiction, 1937, noir et blanc, 1h35min
Selon une légende du XVème siècle, Marguerite de Bourgogne, Reine de France, aurait fait de la Tour de Nesle un lieu de débauche et de vice. Dans cette tour aujourd’hui détruite, située rive gauche, face au Palais du Louvre, la reine aurait donné rendez-vous à nombre de ses amants… avant de les jeter dans la Seine. Un moyen commode pour de se débarrasser d’eux après les avoir consommés. Dans cette adaptation du drame en cinq actes d’Alexandre Dumas réalisée presque deux décennies avant celle d’Abel Gance, Gaston Roudès nous plonge dans le Paris du Moyen-âge et donne corps au mythe de la reine grâce à des scènes d’orgies pour le moins spectaculaires qui défrayèrent la chronique !
de Henri Decoin
avec Danielle Darrieux
fiction, 1955, couleur, 1h43min
Dans le courant des années 1670, plusieurs mystérieux empoisonnements ébranlent la tranquillité de la Cour de Louis XIV. Accaparé par la deuxième campagne de construction du Château de Versailles (78), le roi doit néanmoins faire face à un scandale de taille : sa favorite, Madame de Montespan (Danielle Darrieux) aurait délibérément empoisonné plusieurs de ses rivales afin d’obtenir l’attention exclusive du souverain. Entre messes noires, cartomancie et autres plans machiavéliques, du Château de Versailles à celui de Saint-Germain-en-Laye (78), la diabolique Madame de Montespan fait régner la terreur à la Cour du Roi Soleil.
de John Mac Greevy
fiction, 1988, couleur, 48min
Intrigué par ce mystère qui voudrait qu’un fantôme hante les couloirs et sous-sols de l’Opéra (9e), un jeune homme se rend à Paris pour mettre à jour ce secret depuis bien longtemps gardé. Au cours de ses recherches aux abords du Palais Garnier, entre la rue de Rivoli et la place Vendôme (1er), de surprenantes rencontres vont lui permettre de percer le mystère. Basé sur la légende écrite par Gaston Leroux, entre reconstitution et enquête, ce téléfilm britannique rend un hommage pour le moins original au mythe ainsi qu’à ses précédentes adaptations cinématographiques.
de Arnaud des Pallières
documentaire, 1989, couleur, 22min
Il se murmure qu’en 1871, sous la Commune de Paris, Adolphe Thiers aurait secrètement fait enterrer les corps de dizaines d’insurgés exécutés sous les pavés de la rue Emile-Richard, dans le 14e arrondissement, afin que ces derniers soient à jamais piétinés par le peuple parisien. Arnaud Des Pallières mène l’enquête à travers ce documentaire et nous invite à une réflexion sur la transmission de l’histoire ainsi que sur le devoir de mémoire.
Le loup-garou de Paris (An American Werewolf in Paris)
de Anthony Waller
fiction, 1997, couleur, 1h35min
De tout temps, l’ambiance mystérieuse des catacombes de Paris (14e) a fait l’objet de nombreuses spéculations. Dans l’imaginaire collectif, ces anciennes carrières seraient le refuge de sectes et de sociétés secrètes. Légende urbaine ou réalité ? À mi-chemin entre le film d’horreur et la comédie, Anthony Waller perpétue le mythe et fait se dérouler dans les entrailles de la capitale de secrètes et sanglantes cérémonies au cours desquelles une secte de Loups garous s’adonnent à de macabres sacrifices.
Sectes, gourous et autres pratiques insolites
de Pierre Prévert
fiction, 1968, noir et blanc, 6h45min
Au 31, quai d’Orléans, sur l’île Saint-Louis (4e), vit Hubert de Mauvouloir, Grand Maître de la secte des Compagnons de Baal qui, à coup de vols, d’enlèvements et de meurtres, sème le trouble dans la capitale. Intrigué par cet étrange vieillard qu’il a rencontré pour les besoins d’une enquête, le jeune journaliste Claude Leroy organise une planque devant son domicile. Face à cette menace, Hubert de Mauvouloir ordonne la mort du jeune homme et requiert l’aide d’un savant fou du Muséum d’histoire naturelle. Au cœur du Quartier Latin (5e), une mystérieuse et machiavélique traque se met alors en place.
de Jean-Louis Van Belle
docu-fiction, 1969, couleur, 1h22min
Avec ce docu-fiction réalisé au gré des rues parisiennes, le Belge Jean-Louis Van Belle prouve qu’il n’est pas nécessaire de recourir au genre fantastique pour observer d’étranges phénomènes. Avec humour et finesse, sa caméra s’immisce auprès de véritables parisiens aux activités pour le moins particulières : buveur de sang, fakir, membre de la secte des Adorateurs du feu et vampire... Autant de personnages insolites et décalés, bien souvent rejetés par la société, à la rencontre desquels se rend le réalisateur, bien déterminé à déclarer sa flamme à la capitale et à toutes les bizarreries qu’elle abrite.
de Michel Polac
avec Marthe KELLER
fiction, 1973, couleur, 1h44min
Alors que son mari est parti en voyage, Marthe (Marthe Keller) reçoit son amant dans son confortable appartement parisien… quand soudain, le corps inanimé d’une jeune femme tombe sur sa terrasse. À l’étage du dessus vit en effet un étrange mage (Fernando Rey), gourou d’une secte. Pour continuer à pratiquer en toute tranquillité ses mystiques activités, il va tenter d’obtenir le silence de Marthe en la manipulant et en la faisant brutalement rompre avec son mode de vie.
de Georges Franju
fiction, 1974, 7h20min
Pendant télévisé de son film « Nuits rouges » réalisé en 1974, Georges Franju, grand spécialiste du film noir et du fantastique suranné, remet sur le devant de la scène l’énigmatique « Homme sans visage » qui œuvre au cœur du Marais (4e) à la recherche du trésor des Templiers. Au même moment, des cadavres trépanés sont retrouvés dans les rues de la capitale. Créant une ambiance tout aussi angoissante qu’insolite, Georges Franju nous offre un grand moment de télévision avec ce feuilleton relevé, un brin barjot, résolument empreint de cinéma bis !
de Abdelkrim Bahloul
fiction, 1991, couleur, 1h26min
Dans une coquette maison de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement, vit Nathalie (Laure Marsac), une jeune fille de bonne famille, bien sous tous rapports. Jusqu’au jour où, en promenade place de Clichy, elle croise le chemin de celui qu’on appelle « le Vampire de Clichy » : un malade mental vêtu d’un burnous noir, vraisemblablement échappé de l’asile, doté d’étranges pouvoirs. Les conséquences de cette rencontre ne se font pas attendre : dès le lendemain, la jeune fille se met, comme par magie, à parler couramment l’arabe. De Clichy à Barbès, les parents de Laure se lancent à la poursuite du mystérieux individu.
La mort qui rôde
de René Lucot
avec Alice SAPRITCH
fiction, 1961, noir et blanc, 2h12min
Bien avant Isabelle Adjani, Alice Sapritch s’est glissée dans la peau du célèbre personnage d’Alexandre Dumas pour ce téléfilm réalisé par René Lucot pour la RTF. Le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, deux gentilshommes originaires de province débarquent dans les rues de la capitale. Mais des abords du Palais du Louvre (1er) à la prison de Vincennes (94), les complots de la cour ainsi que les tensions sociales et politiques vont avoir des effets dévastateurs : au beau milieu de la nuit, le roi Charles IX ordonne l’exécution des protestants de la ville…
de Raoul Ruiz
avec Michael Lonsdale
fiction, 1985, couleur, 1h13min
Entre les 7e et 16e arrondissements, deux insomniaques rôdent près du Pont de l’Alma. Sous les yeux du Zouave, ces fervents sataniques prennent plaisir à manipuler ceux qui croisent leur chemin en les plongeant dans un sommeil profond, avant de les posséder. Dans ce film profondément métaphysique signé Raoul Ruiz, ils se nourrissent de la présence des autres, errent comme deux âmes en peine et oscillent entre les origines de la vie et les mystères de la mort.
de Peter Greenaway
documentaire, 1989, noir et blanc, 44min
À l’occasion du 200ème anniversaire de la Révolution Française, Peter Greenaway réalise ce documentaire historique, basé sur les procès-verbaux de deux médecins légistes qui examinèrent, entre 1795 et 1801, les quelques 306 corps mystérieusement repêchés dans la Seine. En se basant sur vingt-cinq cas parmi les plus significatifs, le réalisateur cherche à révéler les origines de leur mort. Reconstitutions, associations et déductions personnelles, analyses des rapports et effets spéciaux : Peter Greenaway s’interroge sur les motifs de chacun de ces décès, et mêle le médical au contexte politique et social de la Terreur.
de Raoul Ruiz
avec Marcello MASTROIANNI
fiction, 1995, couleur, 2h03min
Raoul Ruiz est un réalisateur qui aime questionner la temporalité : son personnage, Mateo Strano (Marcello Mastroianni) est un homme doté de plusieurs vies et de tout autant de personnalités, tantôt professeur en Sorbonne, tantôt clochard dans les rues de la capitale. De la place de l’Hôtel-de-Ville (4e) au cimetière du Père-Lachaise (20e), du quartier de Montmartre (18e) à la Nation (12e), Mateo nous dévoile ses mille facettes, entre cauchemar et comédie. Une destinée des plus complexes dans un film envoûtant, porté pour notre plus grand plaisir par les Mastroianni, père et fille.
de Philippe Sisbane
fiction, 2003, couleur, 42min
Au cœur de la capitale, dans un lieu tenu secret, un biochimiste fou, obsédé par l’immortalité, est le témoin de l’exécution de son frère à la guillotine. Après avoir récupéré la tête de son jumeau, le scientifique tente le tout pour le tout afin de maintenir le cerveau en vie. Mais très vite, l’esprit du mort va venir le posséder. Un vrai suspense se met alors en place.
Malédictions sur la ville
La France insolite, Le Paris des maléfices
de Claude Dagues
documentaire, 1975, noir et blanc, 34min
Enquête sur les lieux maudits de la capitale : Claude Dagues arpente les rues parisiennes réputées pour être frappées par d’étranges maléfices. Aidé dans son enquête par des personnalités hautes en couleur persuadées que la ville est hantée par des forces qui nous échappent, le réalisateur remonte aux origines de ces légendes urbaines. Uns investigation amusante mais néanmoins extrêmement bien documentée qui nous conduit dans différents lieux maudits de la capitale : la rue de la Montagne Sainte-Geneviève, la rue Xavier Privas mais également le puits de Saint-Julien-le-Pauvre (5e), l’arbre Saint-Julien et le passage de la Main d’Or (11e), ou bien encore la rue Ferdinand Duval et celle des Lombards (4e).
de Roman Polanski
fiction, 1976, couleur, 2h
Après « Répulsion » à Londres et « Rosemary’s Baby » à Manhattan, Roman Polanski investit Paris pour le dernier film de sa trilogie sur les appartements maudits. Trelkovsky est un jeune homme très timide qui emménage dans un appartement du 18ème arrondissement… dont la précédente locataire s’est jetée par la fenêtre. Autour de lui, les indices s’accumulent et le poussent à suspecter les voisins d’être à l’origine de cette mort, avant de le persuader qu’il est la prochaine victime. Complot réel ou paranoïa ? La vie de Trelkovsky bascule progressivement vers le cauchemar.
La neuvième porte (The Ninth Gate)
de Roman Polanski
fiction, 1999, couleur, 2h13min
Plongez dans l’ésotérisme et le surnaturel avec Roman Polanski et son adaptation du roman d’Arturo Pérez-Reverte. Un éminent collectionneur de livres anciens engage Dean Corso (Johnny Depp), expert en livres rares, afin qu’il lui déniche les derniers exemplaires d’un manuel d’invocation satanique. Au cours de cette quête qui le conduit de Nesles-la-Vallée à Mériel (95), de l’hôtel Cayre situé boulevard Raspail (7e) au Château de Ferrières (77), Dean Corso va progressivement comprendre le véritable enjeu de sa mission.
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