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Présences maléfiques
Sélection / playlist
F191

collection Paris Île-de-France
Sous la houlette du cinéma fantastique et d’horreur, la capitale se peuple d’étranges créatures aux intentions bien souvent malveillantes. Fantômes, vampires, loups garous et autres présences démoniaques parent ainsi Paris et ses alentours d’une aura surnaturelle et la transforment en une mystérieuse – et mystique – cité, quelques fois envoûtante, bien souvent effrayante. Focus sur ces films dans lesquels les maléfices de la capitale nous donnent la chair de poule !


Les fantômes sont parmi nous
de René Clair
fiction, 1924, muet, noir et blanc, 1h25min
Délaissé par la femme qu’il aime, Julien (Georges Vaultier) se rend au célèbre Moulin Rouge (18e) pour y noyer son cafard. Son désespoir attire l’attention d’un machiavélique docteur qui lui propose de séparer son âme de son corps… Devenu un fantôme, Julien profite de son nouvel état pour se jouer des vivants et enquêter par la même occasion sur les raisons qui ont poussé sa jeune fiancée à rompre si brutalement. Dans ce film drôle et original, René Clair réinterprète à sa guise le conte de Faust et laisse la magie opérer grâce à d’ingénieux trucages, pour le moins insolites !
Le fantôme de l'Opéra (The Phantom of the Opera)
de Rupert Julian
avec Lon Chaney
fiction, 1925, muet, noir et blanc, 1h41min
Pour cette première adaptation cinématographique du roman de Gaston Leroux, l’américain Rupert Julian reconstitue en studios les décors de l’Opéra Garnier (9e). En coulisses, dans les sous-sols désaffectés, vit Erik, un jeune homme à moitié fou rejeté par la société : profondément amoureux d’une cantatrice qui le rejette en raison de sa profonde laideur, Erik décide de séquestrer la belle, dans les profondeurs du bâtiment. Une effrayante plongée dans les plus secrets passages du Palais Garnier.
Le fantôme de l'Opéra (The Phantom of the Opera)
de Arthur Lubin
avec Claude RAINS
fiction, 1943, couleur, 1h33min
Remake de la première version muette de Rupert Julian, c’est une nouvelle adaptation du Gaston Leroux modernisée grâce au cinéma sonore et sublimée par le Technicolor que nous propose Arthur Lubin. A mi-chemin entre le film d’épouvante et le film musical, le réalisateur réinvestit les sous-sols et passages secrets de l’Opéra de Paris (9e): dans les égouts, les caves désaffectées, le mystérieux fantôme, ancien violoniste de l’orchestre, retient une belle cantatrice et organise sa vengeance.
de Claude Barma
avec Yves RENIER
fiction, 1965, noir et blanc, 6h03min
La rumeur se répand comme une trainée de poudre dans Paris… il y aurait un fantôme dans le Louvre ! Un jeune étudiant, André Bellegarde (Yves Rénier), mène l’enquête et se lance à la poursuite de l’étrange meurtrier. Réalisé par Claude Barma et diffusé en quatre épisodes sur la deuxième chaîne de l’ORTF, ce feuilleton emblématique des années 1960 remet au goût du jour le célèbre roman d’Arthur Bernède en renforçant la touche ésotérique et mystique du récit.
Le fantôme de l'opéra (Il fantasma dell'opera)
de Dario ARGENTO
avec Julian SANDS et Asia ARGENTO
fiction, 1998, couleur, 1h43min
Dario Argento est le maître du giallo, film d’exploitation principalement italien à la frontière du policier, de l’horreur et de l’érotisme. Egalement appelés « spaguetti thriller », ces films se distinguent par des scènes sanglantes et une esthétique reconnaissable, s’inspirant de l’opéra. « Le fantôme de l’opéra » nous plonge dans les mystères de l’Opéra de Paris (9e) en 1877, où plusieurs ouvriers sont retrouvés dévorés et mutilés. Asia Argento interprète une jeune soprano qui succombe au charme du fantôme et bascule dans une passion dévorante.
de Pierre-Alfred Richard
fiction, 2002, noir et blanc, 9min
Ce court métrage de Pierre-Alfred Richard livre une vision poétique et mélancolique du mythe fantôme de l’Opéra. Sa caméra suit un danseur dans les couloirs de l’Opéra Garnier (9e) jusqu’au petit matin avant de se diriger vers les toits. Un parcours onirique qui revisite le genre fantastique, chorégraphié sur mesure par Jérémie Belingard.
Ils sont machiavéliques !
de Louis Feuillade
avec MUSIDORA
fiction, 1915, muet, noir et blanc, 6h30min
Paris, début du XXème siècle : une bande de malfaiteurs en collants noirs sème le trouble dans les rues de la capitale. Emmenés par la maléfique Irma Vep (Musidora), les membres du groupe se sont eux-mêmes baptisés « Les Vampires ». Aussi agiles sur les toits que sur les terrains vagues, dans les caves ou dans les sous-sols, ils terrorisent les parisiens et emploient les grands moyens pour faire régner la peur : hypnose et usurpation d’identité, assassinat d’une danseuse au beau milieu d’une représentation, coffre-fort rempli de têtes fraîchement coupées… Mais le journaliste Guérande et le repenti Mazamette sont à leurs trousses. Un feuilleton emblématique dont l’esthétique et la poésie auront su séduire les surréalistes !
Cagliostro (Black Magic)
de Gregory Ratoff
avec Orson WELLES
fiction, 1949, noir et blanc, 1h45min
Orson Welles prête ici ses traits au redoutable comte de Cagliostro. Dans le Versailles du XVIIIème siècle, il incarne un machiavélique manipulateur qui utilise l’hypnose afin de nuire au Roi Louis XVI et à son entourage. Inspiré d’un roman d’Alexandre Dumas père, ce film de Gregory Ratoff doit beaucoup à la magistrale interprétation d’Orson Welles. Ajouté à cela une esthétique sombre mais néanmoins extrêmement envoutante qui vient parfaire le tableau, « Cagliostro » nous fait découvrir, dans une ambiance quasi démoniaque, les coups bas qui se jouent secrètement au Château de Versailles (78).
de Réza Benhadj
avec Rozine
fiction, 2005, noir et blanc, 37min
La mystérieuse et maléfique Ténébrae enlève la fille du professeur Toupet dans le but d’obtenir les plans de sa machine à remonter le temps. Un fantastique court-métrage expressionniste en noir et blanc qui, dans le Paris des années 1920, met en scène une sorte de Fantômas au féminin et confie à Féodor Atkine le rôle d’un bonimenteur.
À moins que le diable ne s’en mêle…
de Carl Theodor Dreyer
fiction, 1921, muet, noir et blanc, 1h43min
Inspiré par « Intolérance », réalisé en 1916 par David W. Griffith, Carl Theodor Dreyer met en scène les différentes réincarnations de Satan après sa malédiction. De la Palestine du début de notre ère où il pousse Judas à trahir Jésus à la Finlande de 1918 où il tente d’influer sur le cours d’une guerre, Satan revêt différents visages, investit diverses époques et s’amuse à tirer les ficelles de l’Histoire. Sa troisième réincarnation le conduit à Paris, en 1793, en pleine Révolution Française : il y prend les traits du valet Joseph, chargé de faire évader Marie-Antoinette. Mais dans les couloirs de la Conciergerie (1er), Joseph ne va pas résister à l’envie de trahir…
de André Farwagi
avec Carole LAURE et Patrick CHESNAIS
fiction, 1989, couleur, 1h23min
Lorsqu’elle apprend la liaison de son père avec une étudiante et la vente de l’appartement familial, Nathalie (Marie Fugain), jeune parisienne de 14 ans, décide de signer un pacte avec le Diable. Sur une musique composée par Léo Ferre, André Farwagi signe une comédie sur le mal du siècle des années 1980, la perte des repères familiaux, et prend notamment pour toile de fond la Place des Innocents (1er) et l’esplanade du Trocadéro (16e).
de Josiane Balasko
avec Josiane Balasko
fiction, 1991, couleur, 1h45min
Pour son troisième long-métrage, Josiane Balasko signe une comédie osée, tout à la fois grinçante et burlesque, autour de l’improbable rencontre entre Leah (Josiane Balasko), parisienne célibataire et secrétaire déprimée, et le diable Abar (Daniel Auteuil). Entre une mère nymphomane pingre jusqu’au bout des ongles, un psychanalyste qui rédige sa liste de courses pendant que sa patiente déclame son mal-être, Leah mène une vie morne et livre son âme au diable en échange de ses services. La voilà transformée en créature de rêve. Mais ce pacte est bientôt brisé par l’archange Gabriel. En effet Abar s’est trompé de cible…
Transfert d’âmes
de Claude Autant-Lara
avec Michèle MORGAN
fiction, 1955, couleur, 2h05min
Le Docteur Faust se fait aborder à la sortie de l’opéra par le séduisant et mystérieux Mr Léon, alias Méphisto (Yves Montand), qui l’entraine au cabaret Pigall’s (9e), où le vieil homme tombe sous le charme de la jeune danseuse, Marguerite. Désireux de retrouver sa jeunesse d’antan, il concède à signer un pacte avec le diabolique Méphisto. Servie par le célèbre couple Yves Montand / Michèle Morgan, cette adaptation très expressionniste de Claude Autant-Lara rejoue avec classe le mythe de Faust dans le Paris des années 1920.
de Jean-François Davy
fiction, 1971, couleur, 1h23min
Afin de remettre de l’ordre dans sa vie et s’adonner à la peinture, Wanda décide de louer une chambre à Paris dans l’appartement d’une vieille femme. Cette dernière lui interdit formellement d’ouvrir l’une des portes. La jeune femme ne résiste pas longtemps à la tentation et découvre le fameux « seuil du vide ». Elle ne tardera pas à y rencontrer des phénomènes étranges, entre rêve et folie. Après s’être essayé au drame, à la comédie, au documentaire ainsi qu’à l’érotisme et au porno, Jean-François Davy signe ici une œuvre transgenre à la frontière de l’horreur et du fantastique.
En provenance de l’au-delà
de Jacques Rivette
avec Juliet Berto et Bulle Ogier
fiction, 1976, couleur, 1h56min
Chaque année Leni (Juliet Berto), fille de la Lune, et Viva (Bulle Ogier), fille du Soleil, sont autorisées à passer quelques jours sur Terre. Pendant cette période, les humains font les frais de leurs jeux cruels. Afin d’obtenir la pierre magique qui leur permettra de rester sur Terre, les deux sorcières vont s’adonner à un combat sans merci. Les Buttes Chaumont (19e), le quai du métro Gambetta (20e) ou encore le parc Montsouris (14e) font partis des décors de cette fresque fantastique, de ce conte de fées ésotérique réalisé par un grand nom de la Nouvelle Vague : Jacques Rivette.
de Pitof
avec Gérard DEPARDIEU
fiction, 2000, couleur, 1h40min
Dans le Paris des années 1830, un jeune journaliste enquête sur la mort d’Eugène François Vidocq. Cet ancien bagnard, connu pour avoir été promu chez de la Sûreté en 1818, enquêtait lui-même sur un triple meurtre. Une investigation qui mènera le jeune journaliste à découvrir l’existence d’un meurtrier sans visage. En grande partie tourné à Pontoise (95), aux abords du Grand Morin et du Château de Pommeuse (77), Vidocq est le premier film entièrement réalisé avec une caméra numérique… ce qui explique ses effets spéciaux à couper le souffle !
réalisation collective
fiction, 2005, couleur, 2h
« Paris je t’aime » est une réalisation collective de 18 courts-métrages de cinéastes du monde entier traitant de 18 des 20 arrondissements de la Capitale et des rencontres amoureuses. Au cœur du 8ème arrondissement, aux abords du Quartier de la Madeleine, à l’angle de la rue du Rocher et de la rue de Madrid, un passant (Elijah Wood) est pris en chasse par un terrifiant vampire.
Du gore et des nanars, bien sûr !
de Jean-Louis Van Belle
fiction, 1970, couleur, 1h30min
Petite pépite en vue ! « Le Sadique aux dents rouges » a osé s’aventurer là où nombre de cinéastes n’auraient pas eu l’audace de s’engouffrer : du côté du « sex-horror » ! Car du courage, il en fallait pour réaliser, dans la capitale, un film de vampires à partir des troubles obsessionnels d’un accidenté de la route. Forcément réalisé par un belge, ici, Jean-Louis Van Belle, « Le Sadique aux dents rouges », raconte l’histoire de Daniel, fraîchement sorti d’un asile psychiatrique pour cause d’obsession vampirique… Un Dracula franco-belge terrifiant qui n’a presque rien à envier à Francis Ford Coppola… ou presque. L’art du nanar en grande pompe ! Amis du genre, vous ne le regretterez pas.
L'ange-gardien, Ou l'extraordinaire destin de Johnny Stéroïd
de Olivier Roet
fiction, 1993, couleur, 10min
Nanar, vous avez dit « nanar » ? Paris fait face à une invasion extraterrestre sous les traits de chauffeurs de taxi qui répandent la sinistrose dans la capitale… Heureusement Johnny Stéroïd est là pour les éradiquer du 12ème arrondissement ! N’ayez donc crainte, car « Partout et nulle part, « Johnny Stéroïd veille sur Paname ! » Ce court métrage amateur de 10min d’Olivier Roet est un ovni de la collection. Entre hommage au cinéma bis, science-fiction, et parodie, cette pépite a reçu le prix du jury lors du Festival des jeunes reporters sur Paris 1993.
de Grégory Morin
fiction, 2009, couleur, 12min
Une horde de zombies envahit Paris. Pendant ce temps-là, un couple se marie à Saint Michel… avant de sortir l’artillerie lourde ! Grosses motos, gros flingues, explosion de la pyramide du Louvres (1er) et de la Tour Eiffel (7e) sont au programme de ce court-métrage gore réalisé en hommage aux films de série B. De la place Saint-Michel (5e) au Trocadéro (16e), en passant par Montmartre (18e) et par les Catacombes (14e), Grégory Magne filme les grands monuments de la capitale sur fond d’apocalypse, dans une ambiance sanglante et potache à souhait !
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