Parcours
La formation d'un comédien a toujours été un mystère. De nombreux films montrent l'éducation d'un artiste en devenir, pris
en charge par un aîné dans le métier qui le forme aux subtilités de son art. Ces films posent la question de la transmission,
du don, de la singularité, du travail, de l'apprentissage, de l'héritage, de la pédagogie et, surtout, du rôle de l'art et
de l'artiste. Un comédien qui veut réussir, quelle que soit sa discipline, doit un jour ou l'autre se frotter à Paris...
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Tout jeune apprenti comédien qui se respecte rêve de monter à Paris pour venir y suivre des cours de théâtre. C'est Nina,
jouée par Juliette Binoche, dans Rendez-vous, magnifique histoire d'un apprentissage, celui de la vie et celui du théâtre. C'est encore André Téchiné qui décrira si justement
le parcours initiatique de Pierre dans J'embrasse pas, provincial monté à Paris pour devenir comédien et qui glisse peu à peu vers la prostitution. Ces acteurs et actrices en
herbe sont souvent prêts à supporter beaucoup d'épreuves et de difficultés pour Brûler les planches, comme le montre Rue du conservatoire qui commence par une remontrance mémorable de Jacques Lassalle aux élèves du conservatoire…
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Le théâtre est une discipline dont la passion est un moteur indispensable. Mais les formations sont sélectives et les débouchés
restreints. Les conservatoires, comme le Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris (Sortie des artistes, Rue du conservatoire) et les écoles nationales, comme l'ENSAT ou école de la rue Blanche (On l'appelait l'école de la rue Blanche) recrutent sur concours ou sur audition des candidats. Mais dans le domaine de la création, la plupart des écoles sont privées,
comme le célèbre cours Florent (Côté cours).
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C'est Danglard qui lance et modèle une jeune blanchisseuse, dans French Cancan, dont il fera sa maîtresse ; c'est un célèbre compositeur et pianiste qui s'entiche d'une de ses disciples dans Les amoureux sont seuls au monde ; c'est le Roi de Paris, monarque du théâtre de boulevard, qui s'éprend d'une jeune actrice ambitieuse et douée. C'est aussi la violence de la domination
totale exercée par le maître sur sa créature dans Les équilibristes. Autant de figures d'un même complexe de Pygmalion, métaphorique du rôle du cinéaste.
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Côté cours, série Seize millions de jeunes
de Alain de Sedouy et André Harris
documentaire, 1966, noir et blanc, 32min
L'école du mime Marceau, série Chroniques de France
de Pierre Vatteone
documentaire, 1978, couleur, 6min26s
Ecole nationale de mimodrame de Paris : Marcel Marceau, série Paris impromptu
de Jean Wetzel
documentaire, 1984, couleur, 25min
Elvire Jouvet 40, Sept leçons de Louis Jouvet à Claudia sur l'Elvire de Dom Juan de Molière tirées de "Molière et la Comédie Classique de Louis
Jouvet"
de Benoît Jacquot
avec Philippe Clévenot
fiction, 1986, noir et blanc, 1h03min
On l'appelait l'école de la rue blanche, série Mémoires parisiennes
de Anne-Marie Lallement
documentaire, 1997, couleur, 21min
de Jean-Gabriel Carasso et Jean-Noël Roy
documentaire, 1999, couleur, 1h35min
Le professeur de piano, série Chroniques de France
de François Reichenbach
documentaire, 1965, noir et blanc, 6min26s
Une leçon particulière de musique avec Pierre-Yves Artaud, série Une leçon particulière de musique
de Roger Kahane
documentaire, 1988, couleur, 54min
Une leçon particulière de musique avec Yvonne Loriod, série Une leçon particulière de musique
de François Manceaux
documentaire, 1990, couleur, 57min
L'école de danse de l'opéra, série Reflets de la danse
de Vladimir Forgency
documentaire, 1974, 34min
de Dominique Delouche
documentaire, 1997, 1h04min
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Le théâtre à l'écran... et à Paris ! | |||||||
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Le Paris de Louis Jouvet, par Olivier Barrot | |||||||
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septembre 2004
mise à jour 28 novembre 2008
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