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Hollywood chante Paris
sélection / playlist
F175

collection Paris Île-de-France
Lieu de tous les plaisirs, la belle Paris tient une place de choix dans l’imaginaire américain. Amour, mode, cabarets : en studios ou en décors naturels, de nombreux cinéastes hollywoodiens réinventent la capitale française qu’ils façonnent à leurs désirs. Parmi tous les genres, la comédie musicale est privilégiée pour représenter la Ville Lumière, glamour et festive.


Aimez moi ce soir (Love Me Tonight)
de Rouben Mamoulian
avec Maurice CHEVALIER
fiction, 1932, noir et blanc, 1h25min
Bien avant que Jacques Dutronc ne chante l’éveil de la capitale, Rouben Mamoulian représentait déjà l’animation qui gagne progressivement les rues parisiennes au petit matin. Le très français Michel Chevalier y fait la cour à une jolie princesse qu’il tente de séduire grâce à ses talents de chanteur. Un film réalisé d’une manière assez inhabituelle : il se murmure en effet que Mamoulian n’en aurait écrit le scénario qu’après avoir travaillé avec Richard Rodgers et Lorenz Hart sur la musique-originale !
I dream too much (Griseries)
de John Cromwell
avec Henry Fonda
fiction, 1935, noir et blanc, 1h33min
Dans un Paris essentiellement reconstitué en studios, le talent d’un compositeur se trouve éclipsé par le succès de sa chère et tendre à l’Opéra. Ponctué de quelques vues réelles de la capitale, John Cromwell offre à Henry Fonda et à la soprano Lily Pons leurs premiers rôles dans cette comédie sentimentale tumultueuse.
de Mark Sandrich
avec Fred ASTAIRE et Ginger ROGERS
fiction, 1937, noir et blanc, 1h44min
Sur une musique originale des frères Gershwin, Petrov (Fred Astaire) invite Linda (Ginger Rogers) à la danse. Eperdument épris de la jeune femme, le célèbre danseur installé à Paris va devoir vaincre l’animosité de la belle. Plein de rebondissements et de quiproquos, ce film est l’occasion d’entendre pour la première fois la chanson « They Can’t Take That Away From Me », devenue aujourd’hui un classique que les deux complices reprendront symboliquement dans leur dernier film commun, Entrons dans la danse, en 1949.
Quasimodo, le bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre-Dame)
de William Dieterle
avec Charles Laughton
fiction, 1939, noir et blanc, 1h52min
Le cinéaste hollywoodien William Dieterle s’empare du chef-d’œuvre de Victor Hugo et donne une vision de Paris au XVe siècle romantique et tourmentée grâce à des reconstitutions en studios de Notre-Dame et de la Cour des Miracles.
Les trois louf'quetaires (The Three Musketeers)
de Allan DWAN
avec Don AMECHE
fiction, 1939, noir et blanc, 1h12min
Réalisateur parmi les plus prolifiques d’Hollywood, Allan Dwan s’attaque au célèbre roman d’Alexandre Dumas pour en produire une version parodique et musicale virevoltante dans un paris fantasmé et pittoresque.
An American in Paris (Un américain à Paris)
de Vincente Minnelli
avec Gene Kelly
fiction, 1951, couleur, 1h53min
Dans un Paris reconstitué en studios, le mythique film de Vincente Minnelli donne une image fantasmagorique et jubilatoire, idéalisée et glamour de la capitale, n’omettant aucun de ses emblématiques quartiers : les Champs-Elysées, le Louvre, la Concorde, l’Opéra, l’Arc de triomphe, le quartier de Montparnasse, la Butte Montmartre, l’Île de la Cité… Un vrai Paris de carte postale, made in Hollywood.
de Norman Taurog
fiction, 1951, couleur, 1h35min
Sur les scènes des cabarets parisiens, une jeune Américaine en vacances avec son millionnaire de père retrouve de manière inespérée sa mère qu’elle croyait décédée. Mariage raté entre ses parents que son père craint de voir se reproduire lorsque sa fille tombe éperdument amoureuse d’un beau Français. Mais les sentiments sont bien partagés dans cette ravissante comédie musicale : Paris ne faillit pas à sa réputation de capitale de l’amour. Et qui mieux que Danielle Darrieux pour incarner le charme et l’élégance parisiens ?
Les hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes)
de Howard Hawks
avec Jane RUSSEL et Marilyn MONROE
fiction, 1953, couleur, 1h31min
Sur une musique originale signée Jule Styne et Leo Robin, Marilyn Monroe et Jane Russel reprennent les chansons d’Hoagy Carmichael et Harold Adamson, et enflamment le quartier de Montmartre. L’unique comédie musicale d’Howard Hawks donne une vision satyrique des rapports amoureux. Because diamonds are the girl’s best friends, and that’s all !
de Llyod Bacon
avec Jane RUSSELL
fiction, 1954, couleur, 1h38min
Un an tout juste après avoir affolé les cabarets de la capitale aux côtés de Marilyn Monroe dans Les hommes préfèrent les blondes, Jane Russel remet le couvert et exhibe son charme et sa sensualité dans un nouveau numéro de danse lors d’un congrès de mode à Paris. Rupture sentimentale et nouvelle passion amoureuse sont au cœur de ce film devenu culte qui fit pourtant scandale au moment de sa sortie.
Saint-Germain-des-Prés, série Autour du monde avec Orson Welles
de Orson Welles
documentaire, 1955, noir et blanc, 26min
Entre poésie et chanson, grandes figures de l’époque et lieux emblématiques du quartier, Orson Welles filme l’ambiance fiévreuse du 6ème arrondissement du milieu des années 1950. Une ballade dans le mythique Saint-Germain à la rencontre de Jean Cocteau, Eddie Constantine, Juliette Gréco et Simone de Beauvoir au café de Flore ou aux Deux Magots, avant de passer la nuit au club du Vieux-Colombier.
Drôle de frimousse (Funny Face)
de Stanley Donen
avec Audrey Hepburn et Fred Astaire
fiction, 1956, couleur, 1h39min
Dans un Paris authentique et non pas de studios, Jo (Audrey Hepburn) prend la pose pour Dick Avery (Fred Astaire).Une promenade touristique et romantique de la capitale (la Tour Eiffel, l’Opéra, la Butte Montmartre, le Louvre, le Pont Alexandre III) au rythme des compositions enlevées de George Gerschwin.
de Walter Lang
avec Frank SINATRA et Shirley MAC LAINE
fiction, 1959, couleur, 2h10min
Patronne d’un « caf’conc’ » du Montmartre de la Belle Epoque, Simone Pistache (Shirley MacLaine) brave les interdits et programme un numéro de French Cancan qui lui attire de nombreux ennuis. Chatoyante et légère, cette comédie musicale recrée dans les studios de la 20th Century Fox une image idyllique de la capitale, dont le réalisme est renforcé par l’utilisation d’images d’archives pour les scènes nocturnes en bord de Seine.
Gay Purree (Chat c'est Paris)
de Abe Levitow
fiction, 1962, couleur, 1h21min
A la Belle-Epoque, Miaou-Sette, une jeune chatte du Sud de la France se lance dans une aventure fracassante à la découverte de la capitale. Cette animation musicale portée par la voix de Judy Garland se présente comme une sorte de guide touristique dépeignant les grands monuments parisiens (la Cathédrale de Notre-Dame, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le Sacré-Cœur) et l’ambiance survoltée des cabarets.
de Blake Edwards
fiction, 1981, couleur, 2h13min
Blake Edwards met en scène une Julie Andrews travestie en homme pour vivre de sa voix et de ses spectacles. Dans les plus grands cabarets parisiens reconstitués dans les studios londoniens de Pinewood, elle attire l’attention du monde de la nuit parisien. Blake Edwards signe ici une comédie musicale burlesque qui interroge les questions des genres et des apparences et rend hommage au Paris des années folles.
Tout le monde dit I Love You (Everyone Says I Love You)
de Woody Allen
avec Woody Allen
fiction, 1996, couleur, 1h41min
Woody Allen aime Paris, et ça se sait. Avant son hymne à la capitale avec Midnight in Paris, le prolifique réalisateur américain lui avait déjà déclaré sa flamme et rendait hommage au genre de la comédie musicale avec Tout le monde dit I Love You. Une escapade onirique dans les recoins chics de la ville (du Sacré-Cœur à l’Île de la Cité, en passant par l’hôtel du Ritz) composée d’irrésistibles séquences chantées et dansées.
de Baz Luhrmann
avec Nicole KIDMAN
fiction, 2000, couleur, 2h10min
En grande partie inspiré par La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, Baz Luhrman reconstitue en images de synthèse le Paris de la Belle-Epoque. Riche et colorée, cette comédie-musicale clinquante portée par la sublime Nicole Kidman ose l’anachronisme et se permet l’excentricité d’apposer une musique très pop des années 1980 sur le Montmartre de la fin du XIXe siècle. Un véritable tourbillon où musique, danse et sensualité ne font plus qu’un.
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