LE PORTAIL DES FILMS
SUR PARIS ET LA REGION ILE-DE-FRANCE

 

Île de France

Mairie de Paris

 

Parcours
Cafés de Paris
P74
Arletty et Fernandel dans Fric-frac
collection Paris Île-de-France
Des bars populaires aux terrasses chics de Saint-Germain-des-Prés, les cafés sont devenus au fil du temps une institution typiquement parisienne. Le cinéma et la télévision se sont emparés de ce lieu vivant, où se côtoient toutes sortes de personnages.


Il était une fois...
Le café des amis, Le Jean-Bart, Le thermomètre, Le café de l'église, Le Balto, Le penalty, Le café du coin, Le panier fleuri, Le Chiquito, Le progrès, Les balcons, Le Reinitas, Le café de la terrasse, Les trois chapeaux

Les enseignes de cafés sont comme autant de repères dans les rues de Paris. D'ailleurs, existe-t-il une rue parisienne qui n'ait pas son café ? Certainement, mais elles ne sont pas légion. Ce qui est devenu une institution a vu le jour dans la capitale : en 1672, un Arménien, Pascal, a ouvert la première "maison de café" à la foire Saint-Germain, où l'on ne pouvait déguster que le breuvage du même nom, récemment arrivé en France. Mais le premier café à obtenir un véritable succès fut le célèbre Procope (qui se trouve encore aujourd'hui rue de l'Ancienne-Comédie), du nom de son propriétaire, le gentilhomme sicilien Francesco Procopio dei Coltelli. Puis les cafés se sont multipliés : 380 en 1723, 1800 à la veille de la Révolution, plus de 4000 en 1807… Combien aujourd'hui ?

Le lien entre cinéma et café se fait dès les origines du septième art : la première des projections du cinématographe Lumière n'a-t-elle pas eu lieu au Salon indien du luxueux Grand café de Paris en décembre 1895, séance reconstituée par Roger Leenhardt dans Naissance du cinéma ? Autre exemple de ce lien (même si café et cinéma sont ici mis en opposition) : au début du siècle, c'est justement pour détourner les classes populaires des bistrots (et de la consommation d'alcool) qu'ont été organisées pour les familles des projections cinématographiques (notamment de films antialcooliques) par l'Eglise, qui avait perçu le pouvoir d'attraction de ce nouveau médium…

En tout cas, que ce soit par le biais de la fiction ou à travers une approche documentaire, le cinéma et la télévision se sont emparés de ces lieux vivants, qui sont comme autant de scènes de théâtre, réservoirs à histoires inépuisables qui permettent de faire se côtoyer toutes sortes de gens. D'ailleurs, qui fréquente les cafés dans les films et dans la vie ?


Le peuple
Ça va ça vient de Pierre Barouh
Quand on pense à un café, on pense souvent à un bistrot, donc à un bar plutôt populaire. Il n'est qu'à voir les désignations argotiques du café : bistrot, troquet, bistroquet, zinc, rade, caboulot, boui-boui… Dès les années trente, le café populiste, où se retrouvent les habitués autour d'un petit noir ou d'un ballon de rouge, d'un jeu de cartes ou d'un jeu de dés, a inspiré les cinéastes et les décorateurs. Dans Fric-Frac de Maurice Lehmann, la gouailleuse Loulou (Arletty) est une habituée de Chez Fernand, un bistrot de Barbès où elle va "prendre l'apéro le soir avec les copains". Elle y joue aussi aux machines à sous avec Jo, un mauvais garçon (Michel Simon). Dans Paris la nuit, Henri Diamant-Berger met en scène la confrontation entre le petit peuple de Paris et des aristocrates venus s'encanailler dans un bar malfamé où se donne un bal.

Justement, dès la fin du XIXe siècle, on venait danser ou écouter des chansons dans de nombreux cafés populaires. Un des plus célèbres d'entre eux, Le chat noir, où officiait le célèbre chansonnier Aristide Bruant, est évoqué dans De Courtenay à Montmerte. La tradition des cafés concerts est abordée dans un numéro de la série Dim Dam Dom, Le dernier des caf'conc', et pour imaginer ce que furent les guinguettes du début du siècle, entre autres fréquentées par les apaches, il n'est qu'à se remémorer la merveilleuse scène de la valse dansée par Jo Manda et Casque d'or.

Aujourd'hui encore, certains cafés perpétuent cette tradition (La rengaine de la nuit), mais il n'est pas forcément besoin de musique pour se retrouver autour d'un café ou d'une bière : l'action de Ça va ça vient, réalisé par Pierre Barouh en 1970, se déroule en partie dans des cafés de la place des Fêtes en reconstruction, où se retrouvent des ouvriers du bâtiment, tandis qu'Un samedi à la Goutte d'or montre des travailleurs immigrés d'origine maghrébine (ou portugaise dans Las amigas) dans des moments de détente au bistrot. D'aucuns disent que la tradition des cafés populaires est moins vivace (Bistrots la dernière tournée). Est-ce bien sûr ?


Les bandes de jeunes
Diabolo menthe de Diane Kurys
Pendant la Révolution française, ainsi qu'en 1848, les cafés sont devenus des lieux d'agitation politique intense. Le café est en effet un lieu de discussion, donc parfois d'effervescence : dans Tous à la manif, premier court métrage réalisé par Laurent Cantet, des jeunes gens préparent dans un café une manifestation prochaine. Les étudiants interrogés en 1962 dans Rendez-vous au café évoquent également le rôle primordial du café et des discussions qui s'y tiennent dans l'émergence d'une prise de conscience politique. Le café, pour les jeunes gens, est plus largement le lieu de l'émancipation, comme le montre bien Diabolo menthe : la jeune héroïne de treize ans transgresse l'interdit maternel pour y boire un diabolo menthe avec ses copines.

En 1967, soit juste un an avant la révolte de la jeunesse, Roger Leenhardt propose une savoureuse étude, à travers les siècles, de deux types de jeunes opposés et complémentaires : Le beatnik et le minet. Les deux spécimens sont présentés attablés à une terrasse de café (qui lui aussi évolue selon l'époque, le Café de la poste se transformant en Tournon). Devinez lequel, du bohême et du gandin, est interprété par Gérard Depardieu, ici dans son premier rôle ? Les deux dragueurs des Mauvaises fréquentations, eux, ne sont pas du tout politisés, mais leur lieu de rendez-vous privilégié reste le café : n'est-ce pas là qu'on peut y rencontrer des filles ?


Les amoureux, les beaux parleurs, les oisifs
La maman et la putain de Jean Eustache
Le même Jean Eustache y filme des scènes essentielles de son chef-d'œuvre La maman et la putain. Film-chambre et film-café, cette œuvre fait une apologie de la terrasse et de l'oisiveté érigée en art, en posture philosophique. C'est à la terrasse des Deux Magots qu'Alexandre (Jean-Pierre Léaud) rencontre la "putain" (Françoise Lebrun). C'est aussi là qu'il aime lire l'après-midi. "J'ai l'intention de faire ça très régulièrement, comme un travail, déclare-t-il. Je ne peux pas lire chez moi. Bernanos disait : 'Je ne peux pas me passer très longtemps du visage et de la voix humaine. J'écris dans les cafés.' Moi j'en fais un peu moins, je viens y lire."

Philippe Garrel filme aussi les cafés comme des lieux propices à l'échange. Dans J'entends plus la guitare, il est presque le seul "extérieur". Comme pour ne pas distraire de l'essentiel, les personnages y sont cadrés serrés et l'on n'entend pas le bruit des autres clients ; c'est un lieu quasiment abstrait, le lieu des confidences, de l'expression des sentiments. La rencontre du couple de Sauvage innocence se fait aussi dans un café. Philippe Garrel est à la fois l'héritier d'Eustache et de la Nouvelle Vague, admirateur surtout de Jean-Luc Godard.

Décor de nombre de films de Godard dans les années soixante (La Chinoise, Masculin féminin), le café est une sorte d'aide à la fiction qui rend possibles et naturelles des rencontres qui autrement auraient été hautement improbables. Dans Vivre sa vie, Nana, jeune prostituée interprétée par Anna Karina, fait la connaissance dans le brouhaha d'un café du philosophe Brice Parain, qui joue son propre rôle. Comme un film dans le film, cette rencontre de hasard est l'occasion d'une longue discussion sur la pensée, le langage, l'amour et la vérité.

Chez Eric Rohmer, le café un lieu neutre, où l'on vient plus pour le plaisir du rendez-vous que pour l'attrait d'un endroit particulier. Dans Les nuits de la pleine lune, Fabrice Luchini déclare : "J'aime de plus en plus les endroits impersonnels comme ici, les cafés sans clientèle d'habitués, noyés dans l'anonymat… Ça m'inspire, tu peux pas t'imaginer… La semaine prochaine, je reviens là pour écrire."


Les truands
Le doulos de Jean-Pierre Melville
Dans chaque film policier qui se respecte figurent des scènes se déroulant dans des cafés. Ces polars sont à la croisée des chemins entre la mythologie américaine du film noir, dont ils sont fortement inspirés, et l'imagerie typiquement parisienne des bistrots de Pigalle, Barbès ou Montmartre qu'ils prennent pour décor privilégié.

Exemple d'un équilibre réussi entre ces deux composantes : les films de Jean-Pierre Melville, comme Bob le flambeur et Le Doulos, qui mettent en scène des truands à la recherche de mauvais coups, traînant dans les cabarets et les cafés interlopes de Pigalle. A peu près à la même époque, à la fin des années cinquante, un "ancien", Gilles Grangier, s'attelle lui aussi, dans Le désordre et la nuit, à filmer l'ambiance nocturne des cafés parisiens où gravite le monde de la pègre, surveillée par un commissaire de police incarné par Jean Gabin.

François Truffaut, dans Tirez sur le pianiste, offre une variation très libre sur le thème du film policier… et du café. Le film commence et finit dans un bar, celui de Plyne, qui ne ressemble pas aux autres cafés de polars (Boby Lapointe y chante Avanie et Framboise…), tout comme Tirez sur le pianiste ne ressemble pas aux autres films noirs. Dans cet hommage à la série B américaine, il n'est finalement question que d'amour : amour fou du patron de café pour la serveuse, de la serveuse pour le pianiste, du pianiste pour sa femme disparue.

Plus contemporain, Neige, première réalisation de la comédienne Juliet Berto, met en scène tout une faune de marginaux, drogués et prostituées gravitant autour du café dont l'héroïne est la serveuse.


Les artistes
Le désordre a vingt ans de Jacques Baratier
Lieux de discussion littéraire dès le XVIIIe siècle, les cafés, notamment ceux du Quartier latin, font partie des endroits de rencontre et d'échange préférés des poètes et romanciers : par exemple le café Procope, déjà mentionné, notamment fréquenté par Verlaine (il écrivit : "J'entre au Procope boire une chope ou une absinthe"). Plusieurs films évoquent le passé des plus célèbres de ces cafés, lieux privilégiés de la vie artistique parisienne.

Au début du XXe siècle, les cafés de Montparnasse deviennent le repaire de nombreux peintres, photographes ou écrivains. La série Les heures chaudes de Montparnasse, classique du petit écran réalisé par Jean-Marie Drot dans les années soixante, rappelle l'atmosphère qui régnait dans des endroits comme La closerie des lilas ou La rotonde, où se réunissaient des artistes venus du monde entier.

Un peu plus tard, c'est au tour de Saint-Germain-des-Prés, lieu de rendez-vous privilégié des existentialistes, d'entrer sur le devant de la scène : cette glorieuse époque est évoquée par Jacques Baratier dans Le désordre a vingt ans, qui comporte de nombreuses images d'archives. En 1959, Eric Rohmer s'empare de ce quartier mythique pour tourner son premier long métrage, Le signe du lion. Les terrasses du Flore, des Deux magots et du Café royal, d'abord accueillantes, vont peu à peu refléter la solitude et la détresse du personnage principal, un musicien américain interprété par Jess Hahn.

Les artistes en effet sont quelquefois sans le sou, comme on le voit dans La vie de bohème d'Aki Kaurismaki, une adaptation du roman de Henri Murger ponctuée par plusieurs scènes situées dans des bistrots. Le café peut également devenir pour l'artiste qui le fréquente une source d'inspiration : ainsi, Rencontres au petit café montre comment un café parisien a inspiré au dramaturge Tristan Bernard sa pièce Le petit café.


Les bistrotiers et garçons de café
La bistrote dans la série Portraits d'Alain Cavalier
Et bien sûr, parmi les personnes qui fréquentent assidûment les bars, il y a les patrons et les serveurs ! Dans Fanfan, Anne-Marie Avouac dresse le portrait chaleureux de la patronne d'une épicerie-buvette. A ses propos font écho ceux d'une artiste-peintre qui a choisi pour modèles Fanfan et les habitués du lieu. Au sein de sa série de portraits de petits métiers, Alain Cavalier a lui aussi, entre une rémouleuse et une matelassière, filmé une Bistrote. Un drôle de zouave à l'Alma évoque la vie d'un bistrotier du XIXe siècle, qui, à force de côtoyer les artistes qui fréquentaient son café, est devenu photographe d'art réputé.

Les films de fiction prennent également pour protagonistes le personnel des cafés : ainsi Garçon !, dont le personnage principal est le serveur d'une grande brasserie parisienne, interprété par Yves Montand, ou un film muet réalisé en 1910, Le songe d'un garçon de café, dans lequel Emile Cohl met en scène avec brio les rêves d'absinthe d'un serveur assoupi. Mais l'ambiance dans les cafés n'est pas toujours à la joie : le très beau film Une aussi longue absence, écrit par Marguerite Duras, a pour héroïne la patronne d'un café de banlieue, femme d'âge mûr qui croit reconnaître dans le clochard passant chaque jour devant le bar son mari disparu à la guerre.


Tout le monde au café !
Vincent, François, Paul et les autres de Claude Sautet
Les classes populaires, les bandes de jeunes, les amoureux, les beaux parleurs, les oisifs, les truands, les artistes… finalement, tout le monde va au café !

Même s'il y a des bistrots populaires et des cafés plus chics, dans tous les quartiers de Paris il existe des cafés où se mêlent des gens différents, habitués ou buveurs occasionnels, faisant de cette institution typiquement parisienne un lieu de vie le plus souvent chaleureux, comme on le voit par exemple dans Bistrots de Paris ou dans Cafés de Paris. Sans éprouver le besoin de sortir du lieu, de nombreux réalisateurs de documentaires ont installé leur caméra dans un café, recueillant la riche "matière humaine" qui se trouve rue de Lappe (Amour rue de Lappe de Denis Gheerbrant), Rue de Gergovie (Serge Huet), à Pigalle (Pigalle nuit et jour de Régine Abadia) ou rue de Bagnolet (Les gobeurs de lune de Peter Bach). Cédric Klapisch, dans Chacun cherche son chat, réussit également à rendre l'atmosphère particulière des cafés du quartier de Bastille en pleine mutation, mêlant jeunes branchés et petites mémés.

Enfin, une évocation des images des cafés ne pourrait s'achever sans qu'il soit question d'un des cinéastes français qui les a peut-être le plus filmés, Claude Sautet. Peut-être parce que son père tenait lui-même un café à Montparnasse, il en a fait le décor récurrent de ses films, notamment Vincent, François, Paul et les autres et Une histoire simple. A Michel Boujut qui lui demandait dans le livre d'entretiens qu'il lui a consacré, "Le café où la bande se retrouve [dans Mado] c'est le lieu magique auquel vous ne savez échapper ?", Claude Sautet répondit : "Il n'y a rien à faire ! Le voudrais-je, les tournages m'y ramènent. Ces restaurants et ces cafés, où l'équipe se retrouve, créent toujours un brassage social entre ouvriers, comédiens, producteurs, techniciens. Un café est un havre, et je suis trop rat des villes pour m'en passer !"


Filmographie sélective
Cette filmographie reprend l'ensemble des films cités dans ce parcours thématique évoquant la capitale.


Fictions
Courts et moyens métrages
de Emile Cohl
fiction, 1910, muet, noir et blanc, 5min55s
de Jean Eustache
fiction, 1964, noir et blanc, 40min
de Laurent Cantet
fiction, 1994, couleur, 27min
Longs métrages
de Henri Diamant-Berger
avec Marguerite Moréno
fiction, 1930, noir et blanc, 1h04min
de Maurice Lehmann
avec Arletty et Michel Simon
fiction, 1939, noir et blanc, 1h42min
de Jacques Becker
avec Simone Signoret
fiction, 1952, noir et blanc, 1h34min
de Jean-Pierre Melville
fiction, 1956, noir et blanc, 1h38min
de Gilles Grangier
avec Jean Gabin
fiction, 1958, noir et blanc, 1h31min
de Eric Rohmer
avec Jess Hahn
fiction, 1959, noir et blanc, 1h39min
de François Truffaut
avec Charles Aznavour
fiction, 1960, noir et blanc, 1h18min
de Henri Colpi
avec Alida Valli
fiction, 1961, noir et blanc, 1h34min
de Jean-Pierre Melville
avec Jean-Paul Belmondo
fiction, 1962, noir et blanc, 1h44min
de Jean-Luc Godard
avec Anna Karina
fiction, 1962, noir et blanc, 1h20min
de Jean-Luc Godard
avec Jean-Pierre Léaud
fiction, 1966, noir et blanc, 1h39min
de Jean-Luc Godard
avec Anne Wiazemsky
fiction, 1967, couleur, 1h32min
de Pierre Barouh
avec Areski Belkacem
fiction, 1970, couleur, 1h52min
de Jean Eustache
avec Jean-Pierre Léaud
fiction, 1973, noir et blanc, 3h28min
de Claude Sautet
avec Yves Montand
fiction, 1974, couleur, 1h53min
de Diane Kurys
avec Eléonore Klarwein
fiction, 1977, couleur, 1h37min
de Claude Sautet
avec Romy Schneider
fiction, 1978, couleur, 1h45min
de Juliet Berto et Jean-Henri Roger
avec Juliet Berto et Jean-François Stévenin
fiction, 1981, couleur, 1h27min
de Claude Sautet
avec Yves Montand
fiction, 1983, couleur, 1h40min
Les nuits de la pleine lune, série Comédies et proverbes
de Eric Rohmer
avec Pascale Ogier
fiction, 1984, couleur, 1h37min
de Philippe Garrel
avec Benoît Régent
fiction, 1991, couleur, 1h36min
de Aki Kaurismaki
avec Matti Pellonpaa
fiction, 1992, noir et blanc, 1h38min
de Cédric Klapisch
fiction, 1996, couleur, 1h35min
de Philippe Garrel
fiction, 2001, noir et blanc, 2h
Documentaires
Courts métrages
Rendez-vous au café, série L'avenir est à vous
de Françoise Dumayet et Jean-Pierre Chartier
documentaire, 1962, noir et blanc, 15min
Les cafés de Paris, série Chroniques de France
de Guy Gilles
documentaire, 1966, noir et blanc, 6min23s
de Roger Leenhardt
documentaire, 1967, noir et blanc, 20min
Le dernier des caf'conc', série Dim Dam Dom
de François-Raoul Duval
documentaire, 1969, couleur, 6min18s
Bistrots de Paris, série Chroniques de France
de Patrice Molinard
documentaire, 1977, couleur, 6min17s
de Serge Huet
documentaire, 1982, couleur, 29min
8- La bistrote, série Portraits
de Alain Cavalier
documentaire, 1987, couleur, 13min
de Anne-Marie Avouac
documentaire, 1994, couleur, 15min
de Geneviève Roger
documentaire, 1995, couleur, 11min
Moyens et longs métrages
Ils s'en venaient de l'Oural et du Mississipi, série Les heures chaudes de Montparnasse
de Jean-Marie Drot
documentaire, 1962, noir et blanc, 58min
de Roland-Bernard
documentaire, 1966, noir et blanc, 49min
De Courtenay à Montmerte, série Bonnes adresses du passé
de Roland-Bernard
documentaire, 1969, noir et blanc, 49min
de Yves Laumet
documentaire, 1977, couleur, 43min
de Denis Gheerbrant
1984, 1h01min
de Alain Vandercoille
1993, 50min
de Peter Bach
1998, 56min
de Régine Abadia
2001, 1h20min
de Laurent Canches et Luc Verdier-Korbel
2001, 55min
de Lucia Sanchez
2002, 50min
Bibliographie
Histoire des cafés et des cafetiers, Jean-Claude Bologne, Larousse, 1993
Histoire et dictionnaire de Paris, Alfred Fierro, Robert Laffont, 1996
Une histoire des cafés de Paris, Danuta Kemblowska-Dupieu et Nathalie Lambeaux-Lion, Lodart, 2001
En écho
Sur le site du Forum des images
Le Paris de Jean Eustache, par Alain Bergala

 

Le Paris de Jean-Luc Godard, par Alain Bergala

 

Le Paris de Maurice Pialat, par Pascal Mérigeau

 

Saint-Germain-des-Prés, par Frédéric Bas

 

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janvier 2005

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