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les 100 ans de l'Olympia de Claude Fléouter

Le chanteur a fait ses débuts après-guerre dans des night-clubs parisiens comme pianiste. C'est Edith Piaf qui l'encourage à monter sur la scène. Il y connaît un succès immédiat. En avril 1954, il inaugure en vedette américaine l'Olympia, salle mythique à laquelle son nom et son histoire resteront étroitement liés. Un public en délire brise des sièges durant le concert de celui que l'on surnommera désormais "Monsieur 100 000 volts".

Gilbert Bécaud devient le crooner de la jeunesse d'avant Mai 68. Parmi ses plus célèbres chansons, citons Nathalie, L'important c'est la rose, Quand il est mort le poète, Je reviens te chercher, sans oublier Et maintenant, succès mondial qui sera notamment repris par Frank Sinatra (What now my love ?). Avec le parolier Pierre Delanoë, son complice de toujours, il écrit une centaine de chansons. En 1962, le chanteur compose même un opéra, L'opéra d'Aran, qui sera créé au théâtre des Champs-Elysées.

Plusieurs portraits retiennent l'image d'un chanteur bondissant et électrique, souvent vêtu d'une cravate à pois et d'un costume bleu.

Malgré quelques rôles dans les années cinquante dans des films obscurs (Le pays d'où je viens de Marcel Carné ; Casino de Paris d'André Hunebelle, entre autres), le cinéma n'est pas très généreux avec ce passionné de westerns, qui compose malgré tout quelques musiques de films pour le grand écran.

Gilbert Bécaud de Christian Mesnil

Celui qui se reconnaît comme disciple Julien Clerc, qu'il aidera d'ailleurs à ses débuts, écrit ses mémoires en 1993, sous le joli titre de Quand t'es petit dans le Midi.

Avant de décéder, Gilbert Bécaud préparait un disque avec son ami le producteur Quincy Jones.