LE PORTAIL DES FILMS
SUR PARIS ET LA REGION ILE-DE-FRANCE

 

Île de France

Mairie de Paris

 

Parcours
Marcel Aymé
P4
Bourvil dans Le passe muraille (1951)
collection Paris Île-de-France
Marcel Aymé (1902-1967), écrivain prolixe et talentueux, a réalisé une oeuvre d'inspiration tantôt réaliste, tantôt satirique, tantôt fantastique, souvent portée à l'écran.


Marcel Aymé à la ville
 
Né le 29 mars 1902 à Joigny, dans l'Yonne, Marcel Aymé a vécu une enfance campagnarde avant de monter à Paris, en 1923, après son service militaire. Les origines rurales de ce Parisien d'adoption se retrouvent dans son œuvre, tant dans le décor villageois de certains de ses romans que dans sa façon de peindre comme un village le Paris où se déroulent ses autres romans et nouvelles. Ce Paris, c'est celui qu'il habite, sur la butte Montmartre, préférant aux salons littéraires et à la fréquentation des "gendelettres" celle des artistes et des gamins espiègles ; un Paris à l'échelle du quartier, où se tissent, bonnes et mauvaises, les relations de voisinage de petites gens aux prises avec un quotidien qui vient parfois se teinter de fantastique.


Marcel Aymé à l'écran
 
Si une adresse parisienne est à jamais associée au souvenir de Marcel Aymé c'est sans nul doute celle du "55 rue Poliveau !", dans le 5e arrondissement, que claironne Jean Gabin dans La traversée de Paris (1956) devant un Jambier (Louis de Funès) épouvanté à l'idée de voir découvert son coupable trafic nocturne. Formidable peinture du marché noir sous l'Occupation, dont une réplique "salauds de pauvres !" est passée à la postérité, ce film de Claude Autant-Lara compte, avec La rue sans nom (1933) de Pierre Chenal, parmi les meilleures adaptations cinématographiques de l'œuvre de Marcel Aymé. On y retrouve Bourvil, déjà interprète de Garou-Garou, le passe muraille en 1951.

La télévision, elle aussi, a vu fleurir plusieurs adaptations de nouvelles de Marcel Aymé, offrant à Claude Brasseur (La bonne peinture, 1975), Jacques Dufilho ou Jean Bouise (Les bottes de sept lieues, 1971) l'occasion de savoureuses prestations, en artiste bohème ou boutiquier farfelu et acariâtre. Mais au chapitre des réalisateurs récidivistes, la palme revient sans conteste à Pierre Tchernia, grand amateur de ce fabuleux auteur, qu'il a à quatre reprises adapté pour le petit écran. Parmi ces quatre opus, toujours interprétés par son complice Michel Serrault (qui fut tour à tour passe-muraille, huissier ou une séduisante Héloïse...), La grâce (1979) égratigne avec humour la vie étriquée de la petite bourgeoisie parisienne d'avant-guerre.



filmographie sélective
 
de Pierre Chenal
fiction, 1933, noir et blanc, 1h22min
de Jean Boyer
fiction, 1951, noir et blanc, 1h23min
de Claude Autant-Lara
fiction, 1956, noir et blanc, 1h23min
de Jacques Espagne et Pierre Mathieu
fiction, 1960, couleur, 18min
de François Martin
fiction, 1971, couleur, 1h27min
de Philippe Agostini
fiction, 1975, couleur, 59min
de Jean-Charles Fitoussi
avec Antoine Chappey
fiction, 2002, couleur, 1h54min
En écho
 
Sur le site du Forum des images
Paris est un roman

 

Sur Internet
La société des Amis de Marcel Aymé : http://marcelayme1.free.fr/

 

Copyright Forum des images
septembre 2002
mise à jour 30 juillet 2008

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