Parcours
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P235 | |||||||
Une sale histoire
collection Paris Île-de-France
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De Georges Méliès à Jean-Pierre Jeunet, l’histoire du cinéma s’est d’abord écrite par le biais du format court. Pour retracer
cette longue histoire du court métrage, ce parcours propose de redécouvrir quelques-uns des grands réalisateurs et acteurs
d’hier et d’aujourd’hui, à travers leurs courts métrages de fiction tournés à Paris.
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C'est effectivement à Louis Lumière qu'on doit la paternité des premiers films réalisés, Auguste étant son conseiller technique. Le premier film, La sortie des usines Lumière (1895), était presque une bande publicitaire. L'industriel lyonnais et ses opérateurs ont tourné ensuite de nombreuses vues,
dont une centaine a été réalisée dans Paris et sa banlieue (Films Lumière, 1896-1901). Ils ont également mis en scène des petites saynètes familiales, considérées par certains historiens comme les
premiers courts métrages de fiction. Lumière (1953) de Paul Paviot retrace le parcours de ces inventeurs du cinématographe, en particulier à partir des fameuses bandes
du Déjeuner de bébé et de L'arroseur arrosé.
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Convaincu de l'avenir du cinématographe, Albert Capellani rejoint le cinéma comme metteur en scène en 1905, aux établissements Pathé-Frères, avec Ferdinand Zecca. Précurseur, novateur
infatigable et passionné, il réalise une œuvre considérable, des films burlesques, féeriques ou sociologiques, ainsi que les
premières grandes adaptations littéraires françaises, parmi lesquelles Notre-Dame de Paris (1911).
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Dessinateur, caricaturiste, Emile Cohl est aussi, et surtout, le "père" du dessin animé. Le peintre néo-impressionniste (1910) et Le songe d'un garçon de café (1910) font partie de ses chefs-d'œuvre, dans lesquels sont mêlés avec un grand talent des prises de vues réelles et des
images animées.
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Jean Durand est l'un des grands réalisateurs comiques de l'époque du muet. Il a tourné près de quatre cents films, notamment, entre 1909
et 1914, la série des Onésime et des Calino.
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Egalement employée chez Gaumont, Alice Guy est la première femme réalisatrice française. Elle est notamment l'auteur d'une
pochade révolutionnaire, Sur la barricade (1907).
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A partir de 1905, Max Linder a joué dans plus de trois cents films dont souvent il a écrit le scénario et dirigé la réalisation. Max, le personnage comique
créé par Linder, est une sorte de dandy qui accepte toutes les règles du monde bourgeois sans parvenir à s'y intégrer. Parmi
les documentaires qui sont consacrés au cinéaste, citons tout particulièrement celui réalisé en 1978 par sa fille dans le
cadre de L'encyclopédie du cinéma français (Max Linder).
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Acteur puis metteur en scène à la société Pathé, Ferdinand Zecca en est devenu par la suite le directeur artistique. Il a tourné un très grand nombre de films. L'affaire Dreyfus (1993) de Robert Mugnerot est illustré par un de ses courts métrages datant de 1908.
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Selon Jean Mitry, Roméo Bosetti est le "premier créateur des burlesques farfelus en France". Parmi ses courts métrages les plus cocasses, citons L'homme aimanté (1907), Le tic (1908) et L'agent a le bras long (1909).
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C'est à la fin de la Première Guerre mondiale, en compagnie de Maurice Chevalier, que Henri Diamant-Berger réalise ses premiers films, en particulier Le mauvais garçon (1921), L'affaire de la rue L'Ourcine (1923) et Par habitude (1923).
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Acteur et réalisateur français, Léonce Perret a travaillé pour les établissements Pathé et Gaumont. Il a réalisé entre autres la série des Léonce, tournée entre 1909 et 1915 et où il joue lui-même le rôle titre.
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Les années 1920 sont marquées par l'apparition d'un cinéma novateur, qui développe de nouvelles conceptions esthétiques, avec
des réalisateurs comme Alberto Cavalcanti, Jean Epstein, René Clair, Claude Autant-Lara, et aussi Abel Gance, Jean Grémillon,
Marcel L'Herbier, Germaine Dulac…
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Cinéaste et décorateur (L'inhumaine, 1923), Alberto Cavalcanti a travaillé, en dehors de son pays natal (le Brésil), dans différents pays européens, retrouvant ainsi les origines italiennes
de sa famille. Dès l'un de ses premiers films, Rien que les heures (1926), un beau portrait de Paris entre documentaire et fiction, Cavalcanti rejoint l'avant-garde française. L'année suivante,
il réalise La p'tite Lilie (1927), une illustration visuelle d'une chanson de Gravel et Benech mise en musique par Darius Milhaud.
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Jean Epstein, réalisateur et théoricien du cinéma né à Varsovie, ne cesse de mettre en pratique le fruit de ses recherches théoriques
dans son œuvre. Le court métrage La glace à trois faces (1927), adapté d'une nouvelle de Paul Morand, marquera le cinéma français d'avant-garde des années 1920 par ses recherches
visuelles.
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Avec l'arrivée du parlant, le burlesque disparaît presque complètement pour laisser place à la comédie de mœurs et au vaudeville.
Si le cinéma d'avant-garde continue, avec notamment les courts métrages de Jean Cocteau et de Marcel L'Herbier, les années
1930 voient apparaître l'école du réalisme poétique.
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Artiste talentueux fasciné par la mort, Jean Cocteau a été tour à tour poète, écrivain, homme de théâtre, cinéaste et peintre. Son court métrage d'inspiration surréaliste, Le sang d'un poète (1930), est devenu un classique de l'avant-garde qui se présente comme un "blason à déchiffrer" ouvrant sur son univers personnel.
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Auteur de plusieurs chefs-d'œuvre du cinéma muet, dont L'inhumaine (1923), un long métrage à l'esthétique presque abstraite auxquels ont participé Fernand Léger et Robert Mallet-Stevens, Marcel L'Herbier est également le cofondateur de l'IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques). En 1938, il réalise un beau court
métrage onirique, La mode rêvée, dont la trame sert de prétexte pour présenter les modèles des grands couturiers des années 1930.
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Deux films amateurs encore muets d'un certain Pierre Boyer sont également admirablement mis en scène : Mirage (1937) évoque le destin tragique d'une femme attirée par les richesses de la capitale ; Le patron (1938) s'attache à faire ressortir la psychologie de personnages confrontés à leur conscience. Ces deux films sont aussi
des documents passionnants sur la société des années 1930.
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Le cinéma de l'Occupation et de l'après-guerre a été longtemps mal aimé. Il se caractérise par une grande continuité, des
films d'auteurs classiques et peu de nouveaux cinéastes. Parmi les réalisateurs majeurs de cette époque, on compte Julien
Duvivier, Max Ophuls, Christian-Jaque, Sacha Guitry, Henri-Georges Clouzot, Jacques Becker et Marcel Carné, sans oublier Robert
Bresson et René Clément.
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Jean Douchet date l'acte de naissance de la Nouvelle Vague en 1956, lors du tournage du Coup du berger, le court-métrage de Jacques Rivette produit par Pierre Braunberger. Suivront les premiers courts métrages de Jean-Luc Godard,
François Truffaut, Jean-Daniel Pollet, Jacques Demy…
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Co-fondateur de la Cinémathèque française et auteur du long métrage Judex (1963), Georges Franju a réalisé une œuvre engagée, pleine de magie et de liberté, comme en témoignent notamment deux de
ses courts métrages de fiction : Mon chien (1955) et La première nuit (1957).
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Un an avant A bout de souffle (1959), Jean-Luc Godard signe trois courts métrages savoureux, caractéristiques de la Nouvelle Vague et produits par Pierre Braunberger : Tous les garçons s'appellent Patrick (1958), sur un scénario d'Eric Rohmer ; Charlotte et son Jules (1958), avec Jean-Paul Belmondo ; Une histoire d'eau (1958), à partir d'images filmées par François Truffaut.
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Parmi les autres réalisateurs de cette époque à avoir tourné des courts métrages de fiction, citons Edouard Luntz, qui signe
avec Enfants des courants d'air (1959) un film sobre et émouvant sur un bidonville de la Zone, et Edouard Molinaro qui réalise avec Appelez le 17 (1957) une courte fiction enchaînant une suite d'événements tragiques ou cocasses auxquels sont mêlés quotidiennement les
policiers.
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La Nouvelle Vague n'a duré que quelques saisons, mais elle a marqué le cinéma français pour longtemps... |
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Réalisateur, critique et écrivain, Jean Douchet a tourné en 1962 un court métrage caractéristique du style de la Nouvelle Vague, Le mannequin de Belleville, qui se déroule dans le Paris en rénovation des années 1960.
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Philippe Garrel, cinéaste exigeant et intimiste qui a souvent filmé Paris, tourne son premier film en 1964 : Les enfants désaccordés, un pastiche expérimental de ce que pourrait être une enquête de télévision sur des jeunes en marge de la société, personnages
que l'on retrouve d'ailleurs dans ses films suivants.
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Personnage atypique du cinéma français, Maurice Pialat laisse derrière lui une œuvre intransigeante. Son court métrage Janine (1962), accompagné par une musique de René Urtreger, est un film à la chute inattendue qui donne une vision très noire des
rapports amoureux.
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Cinéaste et ethnographe, président de la Cinémathèque française à la fin des années 1980, Jean Rouch a réalisé des films dans la lignée du "cinéma-vérité". Son court métrage Les veuves de 15 ans (1966) stigmatise l'insouciance de la jeunesse bourgeoise des années 1960 qui, entre la famille et les copains, cherche le
bonheur.
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Les principes de la Nouvelle Vague sont repris en 1965 dans Paris vu par..., un film à sketchs produit par Barbet Schroeder, qui réunit Jean Douchet (1- Saint Germain des Prés), Jean Rouch (2- Gare du Nord), Jean-Daniel Pollet (3- Rue Saint-Denis), Eric Rohmer (4- Place de l'Etoile), Jean-Luc Godard (5- Montparnasse et Levallois) et Claude Chabrol (6- La Muette). Dans les années 1980, six cinéastes réalisent à leur tour un Paris vu par… 20 ans après : Chantal Akerman (1- J'ai faim, j'ai froid), Bernard Dubois (2- Place Clichy), Philippe Garrel (3- Rue Fontaine), Frédéric Mitterrand (4- Rue du Bac), Vincent Nordon (5- Paris plage) et Philippe Venault (6- Canal Saint-Martin).
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Dans le vide relatif des années 1970, de nouveaux auteurs s'affirment (Bertrand Blier, Jacques Doillon, Bertrand Tavernier,
Marguerite Duras...), qui ne sont pas des enfants de la Nouvelle Vague et qui annoncent la grande diversification du cinéma
français.
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Célèbre artiste plasticien, Christian Boltanski a également tourné quelques courts métrages, dont Essai de reconstitution (1971) qui raconte l'enfermement d'une femme qui se laisse mourir. L'image de ce film a été réalisée par Bob Swaim.
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Guy Gilles, le réalisateur du Clair de terre (1969), n'a jamais cessé d'arpenter Paris. Son court métrage Côté cour, côté champs (1971) décrit le déroulement d'une journée sur la grande avenue des Champs-Elysées entre les vitrines, les voitures et les
passants.
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Claude Lelouch, l'auteur d'Un homme et une femme (1966), Palme d'or au Festival de Cannes, a réalisé en 1976 C'était un rendez-vous..., un petit film impressionnnant qui, en un seul plan, relate la course folle d'une moto à travers Paris.
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Cinéaste et fondateur facétieux des archives Morlock, Joseph Morder, dans Les sorties de Charlerine Dupas (1979), conte à la manière d'une ritournelle l'histoire d'une jeune fille, revolver à la main, se promenant le long du canal
Saint-Martin.
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Réalisateur de documentaires et de fictions, Jean Schmidt a tourné en 1975 le court métrage Paris à hauteur de gosse, une déambulation dans les rues de la capitale empreinte de fraîcheur et de poésie.
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Cinéaste américain, auteur de La balance (1982), César du meilleur film en 1983, Bob Swaim a également réalisé plusieurs courts métrages qui ont été remarqués, parmi lesquels L'autoportrait d'un pornographe (1971), un film amusant sur la tentative de reconversion d'un petit artisan qui prend des photos pornos...
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Dans les années 1980, on assiste à un effacement des genres cinématographiques. Le cinéma français devient une galaxie mouvante
de films d'auteurs, tous âges confondus, de Robert Bresson aux jeunes réalisateurs de vingt-cinq ans, en passant par les survivants
de la Nouvelle Vague.
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Avec L'alligator (1988), Laurent Bouhnik, le futur réalisateur de Zonzon (1997), a réalisé un court métrage à l'humour grinçant, peuplé d'originaux vivant de trafics divers, qui a été récompensé
par le prix du meilleur scénario au Festival de Clermont-Ferrand.
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Cyril Collard, le réalisateur des Nuits fauves (1992), s'est illustré en 1985 avec Alger la blanche, une courte fiction sur un adolescent d'origine algérienne vivant dans une banlieue de Paris inhumaine, qui a été récompensée
par plusieurs prix.
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François Dupeyron, le réalisateur d'Un cœur qui bat (1990) et de La chambre des officiers (2001), a tourné en 1982 La dragonne (1982), un court métrage qui met en scène une jeune femme handicapée draguant très crûment un coureur.
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Bien avant La vérité si je mens (1996), Thomas Gilou a tourné La combine de la girafe (1983), une petite fable drôle sur un sujet grave, prix du Public à Clermont-Ferrand.
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Cédric Kahn, le réalisateur de l'admirable adaptation du roman d'Alberto Moravia L'ennui (1998), a tourné en 1989 avec Nathalie Richard Les dernières heures du millénaire, un court film sensible sur l'errance d'une jeune femme désemparée.
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Manuel Poirier, avant de devenir le cinéaste d'A la campagne (1994) et de Western (1996), a notamment été éducateur pour jeunes en difficulté. Ses premiers films courts rendent compte de son expérience :
La première journée de Nicolas (1984) et La lettre à Dédé (1985) racontent tous deux l'errance de jeunes délinquants à leur sortie de prison.
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Auteur de La discrète (1990), Christian Vincent a réalisé en 1983 le court métrage Il ne faut jurer de rien avec Fabrice Luchini et en 1985 Classique ! avec Julie Delpy, un marivaudage à l'issue inattendue.
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Réalisatrice de Peau d'homme, cœur de bête (1999), Hélène Angel a filmé un samedi soir à Paris, vécu séparément par trois amies, dans son court métrage La vie parisienne (1995).
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Christophe Blanc (Une femme d'extérieur, 2000) est l'auteur de Faute de soleil (1995), un très beau moyen métrage sur la naissance de l'amour entre deux êtres fragiles et opposés.
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Laurent Firode (Le battement d'ailes du papillon, 2000) a réalisé deux courts métrages en 1996 : La nuit est belle, un film loufoque au montage inventif, et Super bon prix, un étrange ballet entre le caissier d'une épicerie et deux jeunes rôdant dans des rayons déserts.
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En 1996, dans Je suis venue te dire, Laetitia Masson (auteur du long métrage A vendre en 1997) a mis en scène son journal intime et impudique, un exercice de style à la fois narcissique et audacieux.
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Le réalisateur de Nos vies heureuses (1999) a tourné en 1993 75 centilitres de prières, un court métrage interprété avec beaucoup de sensibilité, qui met en valeur le mal-être des jeunes.
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Trois ans avant Le rocher d'Acapulco (1995), Laurent Tuel a tourné Le jour de chance du gros Phil (1992), un petit film sur trois copains et leur souffre-douleur, le gros Phil...
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La série 3000 scénarios contre un virus résulte d'un concours de scénarios lancé auprès de jeunes de moins de vingt ans par des associations humanitaires et médicales
confrontées au problème du sida. Tournés par des réalisateurs confirmés, comme Tonie Marshall (Avant... mais après), Cédric Klapisch (La chambre), Benoît Jacquot (Mère séropositive), les scénarios retenus sont le reflet de la perception du sida par les jeunes en 1994.
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L'écrivain Vincent Ravalec est également le réalisateur de courts métrages de fiction. Par delà l'ère glaciaire (1994) fait partie de la trilogie Attirance vers le vide. Sur des images de rues de Paris, filmées depuis l'intérieur d'une voiture, une femme raconte sa vie quotidienne dans l'engrenage
de la drogue : trois minutes bouleversantes.
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25 septembre 2012
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