Parcours
Originaire d'Algérie, Guy Gilles (1940-1996) a consacré une grande partie de son oeuvre à sa terre d'exil : Paris. |
|
|||||
Luc Bernard, le frère de Guy Gilles, qui fut aussi son "spectateur de toujours", a réalisé en 1999 un très beau film-hommage sur son frère, véritable plongée dans l'univers poétique et sensible du cinéaste,
sobrement intitulé Lettre à mon frère.
Mêlant habilement des photos de famille à des extraits de films et des témoignages de comédiens qui l'ont cotoyé (Juliette
Gréco, Micheline Presle, Jean-Claude Brialy...), cette "lettre" posthume entrelace la vie et l'œuvre de son frère. Elle raconte l'enfance en Algérie, la montée à Paris, l'amour du cinéma
; on y retrouve en filigrane la poésie, la nostalgie et l'affection de Guy Gilles pour Paris.
|
|
|||||
Images du passé, du présent, de l'imaginaire et du réel s'entremêlent dans ses fictions et documentaires, qui ont presque
tous pour cadre la capitale. Guy Gilles explore ainsi les Cafés de Paris, son métro (Le partant), ses cabines téléphoniques (Nuit docile), ses cinémas (Ciné bijou) et certains quartiers (Le jardin des Tuileries, les Champs-Elysées dans Côté cour, côté jardin).
Paris est également le décor de ses films sur l'enfance et l'adolescence (Le clair de terre, Le cirque des Muchachos), souvent étroitement liés aux amours perdues (Au pan coupé), impossibles (L'amour à la mer) ou meurtrières (Le crime d'amour).
|
Copyright Forum des images
août 2002
|
Rechercher
Pour choisir un film, taper un ou plusieurs mots (nom, thème, titre, collection, auteur...):