LE PORTAIL DES FILMS
SUR PARIS ET LA REGION ILE-DE-FRANCE

 

Île de France

Mairie de Paris

 

Parcours
Guy Gilles
P23
Lettre à mon frère
collection Paris Île-de-France
Originaire d'Algérie, Guy Gilles (1940-1996) a consacré une grande partie de son oeuvre à sa terre d'exil : Paris.


Guy Gilles vu par son frère
 
Luc Bernard, le frère de Guy Gilles, qui fut aussi son "spectateur de toujours", a réalisé en 1999 un très beau film-hommage sur son frère, véritable plongée dans l'univers poétique et sensible du cinéaste, sobrement intitulé Lettre à mon frère.

Mêlant habilement des photos de famille à des extraits de films et des témoignages de comédiens qui l'ont cotoyé (Juliette Gréco, Micheline Presle, Jean-Claude Brialy...), cette "lettre" posthume entrelace la vie et l'œuvre de son frère. Elle raconte l'enfance en Algérie, la montée à Paris, l'amour du cinéma ; on y retrouve en filigrane la poésie, la nostalgie et l'affection de Guy Gilles pour Paris.


Visages de Paris
 
Les cafés de Paris
En exergue de son court-métrage Paris, un jour d'hiver, Guy Gilles plaçait cette phrase de Chris Marker : "Rien n'est plus beau que Paris, sinon le souvenir de Paris." Dans ces quelques mots se retrouve tout l'univers du réalisateur : le déracinement, l'attachement à Paris, l'amour et l'importance du souvenir.

Images du passé, du présent, de l'imaginaire et du réel s'entremêlent dans ses fictions et documentaires, qui ont presque tous pour cadre la capitale. Guy Gilles explore ainsi les Cafés de Paris, son métro (Le partant), ses cabines téléphoniques (Nuit docile), ses cinémas (Ciné bijou) et certains quartiers (Le jardin des Tuileries, les Champs-Elysées dans Côté cour, côté jardin).

Paris est également le décor de ses films sur l'enfance et l'adolescence (Le clair de terre, Le cirque des Muchachos), souvent étroitement liés aux amours perdues (Au pan coupé), impossibles (L'amour à la mer) ou meurtrières (Le crime d'amour).


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août 2002

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