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Paris balades
P100
Bonjour Paris de Jean Image
collection Paris Île-de-France
Du 1er au 20e arrondissement, des hauteurs de la tour Eiffel aux couloirs du métro, découvrez Paris à travers les films que la "plus belle ville du monde" a inspirés.


Paris clichés
La tour Eiffel, Notre-Dame ou la Seine : ces lieux emblématiques, qui font rêver les touristes, sont devenus des stars de l'écran.


La tour Eiffel
La tour de René Clair
Plus de 300 mètres de ferraille, de pièces métalliques et de rivets, plus de 1 600 marches et un poids de 1 300 tonnes : la tour Eiffel, fantastique prouesse architecturale édifiée pour l'Exposition universelle de 1889, défie le ciel et la terre. Depuis plus d'un siècle, des touristes venus du monde entier se déplacent pour l'admirer, à l'instar des Japonais filmés avec beaucoup d'humour par Yann Piquer (Japanam, 1987).

A la fois mystérieuse et inquiétante, envoûtante et poétique, la tour Eiffel devient la muse des cinéastes dès la fin du XIXe siècle. Les opérateurs Lumière la filment à plusieurs reprises, notamment lors de l'Exposition universelle de 1900 (La tour Eiffel vue du Trocadéro) et profitent de son ascenseur pour réaliser l'un des premiers travellings obliques de l'histoire du cinéma (Panorama pendant l'ascension de la tour Eiffel, 1897-1898). René Clair s'installe aussi dans son ascenseur pour tourner La tour (1928), un documentaire à sa gloire qui deviendra un classique des années vingt.

L'éveillé du pont de l'Alma de Raoul Ruiz
L'architecture originale de la tour Eiffel invite à la rêverie. Dans Paris qui dort (1923), René Clair imagine qu'un matin le gardien de nuit de la tour s'aperçoit que Paris ne s'est pas réveillé... La tour Eiffel est aussi dans une position de témoin chez Raoul Ruiz : dans L'éveillé du pont de l'Alma (1985), elle est la spectatrice des faits et gestes de deux insomniaques sataniques, manipulant leurs prochains imprudemment plongés dans le sommeil. De leur côté, Michel de Ré et Jean-Roger Cadet la font accuser de meurtre dans La tour Eiffel qui tue (1966), un "roman feuilleton musical" représentatif de la télévision des années soixante.


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Notre-Dame
Symbole de l'architecture gothique, la cathédrale Notre-Dame-de-Paris trône au cœur de Paris, sur l'île de la Cité. Après le succès du roman de Victor Hugo, le cinéma s'empare de son image : plusieurs adaptations de Notre-Dame de Paris seront tournées au cours du XXe siècle, dont celle, fastueuse, de Jean Delannoy qui offre à Anthony Quinn et à Gina Lollobrigida l'occasion d'un grand numéro d'acteurs (Notre-Dame de Paris, 1956).

Bonjour Paris de Jean Image

La cathédrale apparaît également en toile de fond de films aussi divers qu'Un drôle de paroissien (1963) de Jean-Pierre Mocky et La reine Margot (1994) de Patrice Chéreau. C'est enfin une figure récurrente du cinéma d'animation : sur ses tours, les deux pigeons de Bonjour Paris (1952) se déclarent leur flamme, tandis que, dans La tendresse du maudit (1980), une gargouille prend vie...


La Seine
Comme la tour Eiffel, la Seine fait partie aujourd'hui des clichés associés à Paris. Dans le reflet du fleuve, miroite l'histoire de la capitale. Une histoire divisée entre rive droite et rive gauche, jalonnée de ponts et de berges pittoresques où les blanchisseuses nettoyaient encore leur linge au début du XXe siècle (Paris en longeant la Seine, avant 1930).

Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir

Au cinéma, la Seine incarne souvent un lieu de rencontre (Tout le monde dit I love you, 1996), l'endroit du crime (Double assassinat dans la rue Morgue, 1932) ou celui de la dernière chance (Boudu sauvé des eaux, 1932). La poésie des lieux, le soir ou au petit matin, inspire aussi les réalisateurs comme Joris Ivens. Dans La Seine a rencontré Paris (1958), il saisit quelques bribes de la vie quotidienne des Parisiens et pose un regard tendre et amusé sur ceux que la Seine attire tout particulièrement : enfants et amoureux.


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Le métro
La première ligne, qui relie la porte de Vincennes à la porte Maillot, est inaugurée en juillet 1900. Le réseau sera développé ensuite par étapes, atteignant aujourd'hui plus de 170 kilomètres de tunnels et près de 300 stations. Le documentaire de Jacques Tréfouel Métropolitain, un siècle de métro parisien (1999) retrace son histoire jusqu'à l'inauguration de Météor en 1999.

Les portes de la nuit de Marcel Carné
La station Barbès-Rochechouart immortalisée par Alexandre Trauner (Les portes de la nuit, 1946), une petite fille impertinente cherchant en vain à prendre le métro (Zazie dans le métro, 1960), Serge Gainsbourg chantant Le poinçonneur des lilas (1958) : ces images renvoient à l'imaginaire collectif du métro parisien véhiculé par le cinéma. Paris, sans ce que représente son métro, ne serait plus Paris. Mario, parti en Amérique centrale, a conservé un ticket qu'il regarde de temps en temps, avec toute la nostalgie de l'exilé (Le salaire de la peur, 1953). Derrière ce symbole, il y a des lieux, des atmosphères, des quartiers. Le métro est un mode de transport pour la mémoire et pour l'imagination.

L'ami américain de Wim Wenders
A l'opposé, le métro peut devenir un lieu inquiétant, où se joue la vie d'un homme (L'ami américain, 1977) et où les animaux s'en prennent aux contrôleurs (Massacre à la poinçonneuse, 1983). On peut également y faire des rencontres peu attendues : Louise, jeune Parisienne désœuvrée, traîne au hasard des rues et des couloirs du métro avec sa bande de petits "loubards" (Louise (take 2), 1998).


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Les toits de Paris
Va savoir de Jacques Rivette
Les toits en zinc de la capitale forment un tapis homogène, traversé çà et là de cheminées, d'escaliers d'appoint et de fenêtres égarées, d'où le temps semble figé. Etudiants, artistes, célibataires endurcis font partie de ceux qui profitent de ce spectacle jour et nuit, n'hésitant pas à escalader un escalier de secours pour se retrouver tout à coup maître du paysage, avec un panorama grandiose sur toute une ville animée à terre et pourtant si paisible en hauteur. Autre population plus courageuse, celle constituée par les ramoneurs, couvreurs ou "toiturophiles" clandestins filmés par la caméra sensible d'Olivier Lassu (Sur les toits de Paris, 2002).

Les vampires de Louis Feuillade
Au cinéma, les toits sont le décor de cascades impressionnantes. Jean-Paul Belmondo se livre à une course-poursuite haletante sur ceux des Galeries Lafayette, dans Peur sur la ville (1974). Ils sont aussi l'occasion pour des jeunes femmes de prendre la poudre d'escampette. C'est le cas de Jeanne Balibar qui s'enfuit d'un appartement par les toits (Va savoir, 2001), ou de Maggie Cheung incarnant Irma Vep (1996), un film d'Olivier Assayas rendant hommage à Louis Feuillade et à ses Vampires (1915).


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Au fil des quartiers
Des quartiers cossus aux coins plus populaires, chaque arrondissement se raconte à travers ses films. Moteur !


Des Halles au Louvre (1er)
Belphégor de Claude Barma
En plein cœur de la capitale, le quartier des Halles et son marché furent longtemps considérés comme le "ventre de Paris", où artisans et commerçants gouailleurs se partagaient des étals pleins d'odeurs et de couleurs. Le transfert des halles à Rungis et la construction du Forum des Halles dès le début des années soixante-dix constituent une véritable césure entre deux époques. Aujourd'hui, le quartier est devenu pour beaucoup de Parisiens un lieu de transit et d'errance. C'est d'ailleurs là que viennent traîner les trois protagonistes de La haine (1995), après une longue nuit dans les rues de la capitale. L'atmosphère pittoresque qui pouvait régner quelques années auparavant, et que l'on retrouve dans Voici le temps des assassins (1955), ne s'est pas pour autant éteinte. Elle subsiste dans de petites rues, près de l'église Saint-Eustache, dans des cafés qui conservent toute l'authenticité de ces années disparues.

Non loin de là, le palais du Louvre trône, majestueux, au bord de la Seine. Plusieurs adaptations du fameux roman-feuilleton Belphégor ont fait circuler la rumeur qu'un fantôme hanterait le musée. Heureusement, l'inspecteur Ménardier mène l'enquête, ainsi que le détective Chantecoq et un jeune journaliste, Bellegarde.


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De la Bourse au Sentier (2e)
Historiquement, le 2e arrondissement est un quartier industrieux aux activités assez diverses, puisqu'on y rencontre à la fois des banques, des ateliers de confection et des restaurants, selon les rues et les boulevards fréquentés. Le quartier de la Bourse constitue un des centres d'affaires les plus importants de la capitale, où les banques les plus puissantes de France se sont installées. Romy Schneider, alias Emma Eckhert dans La banquière (1980), évolue au cœur de ces rues et de ces bâtiments prestigieux. Issue d'un milieu modeste, elle réussit, dans l'entre-deux-guerres, une fulgurante ascension et se retrouve à la tête d'une banque et d'un journal financier spécialisés dans l'épargne populaire.

Un monde presque paisible de Michel Deville
Quelques rues plus loin, les banques laissent leur place aux ateliers de prêt-à-porter qui pullulent dans le quartier du Sentier, aux côtés de sociétés spécialisées dans le multimédia, de plus en plus nombreuses. Dans Un monde presque paisible (2002), Michel Deville décrit le quotidien d'un atelier de confection du quartier dirigé par un tailleur juif. Les souvenirs de la guerre, les plaisanteries et les sentiments amoureux ponctuent le travail commun de sa petite équipe.


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Le boulevard du Temple et ses alentours (3e)
Les enfants du paradis de Marcel Carné
En traversant le boulevard Sébastopol, on quitte le 2e arrondissement pour le quartier Arts-et-Métiers, célèbre pour son musée et son conservatoire (l'actuel CNAM), que les opérateurs Gaumont ont filmé dès les années vingt lors de l'inauguration du (tout premier) musée du Cinéma (Le 3e arrondissement à travers les actualités Gaumont, 1910-1930).

Situé plus à l'est, à la limite entre les 3e et 11e arrondissements, le boulevard du Temple symbolise pour beaucoup de cinéphiles le Paris populaire d'une époque révolue. C'est en effet cette artère, auparavant nommée boulevard du Crime, que Marcel Carné et son décorateur de talent, Alexandre Trauner, ont reconstitué dans Les enfants du paradis (1945). Plus qu'un décor, c'est toute une atmosphère qui est recréée, notamment celle des pièces de théâtre itinérantes ou des numéros d'artistes funambules.

Si on se dirige vers le sud, on atteint le musée Picasso, aménagé dans le superbe hôtel Salé. C'est là que le réalisateur Eric Rohmer a filmé l'un de ses trois "rendez-vous parisiens" (Les rendez-vous de Paris, 1994). Le quartier du Marais n'est plus très loin, la rue des Francs-Bourgeois constituant la frontière imaginaire entre les deux arrondissements.


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Du Marais à l'île Saint-Louis (4e)
A l'origine de ce quartier chargé d'histoire, se trouvaient des terres marécageuses qui furent défrichées au Moyen Age, d'où le nom explicite de Marais. Les hôtels particuliers du quartier témoignent de l'architecture des XVIe et XVIIe siècles, que l'on retrouve dans des films de cape et d'épée comme Le bossu (1997). Le Marais abrite toute une communauté juive, principalement installée dans la célèbre rue des Rosiers et rue du Roi-de-Sicile. Marc Walter revient sur leur histoire dans Les rosiers du Marais (2000). Quelques pas plus loin, on découvre l'animation que le mouvement gay a su créer avec l'installation de boutiques branchées, de restaurants et de bars, notamment rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie.

Lovers de Jean-Marc Barr
Le Centre Georges-Pompidou est évidemment l'édifice incontournable du 4e arrondissement. Comment oublier l'architecture d'un tel bâtiment ? Sa terrasse sert de lieu de rencontre à Daniel Auteuil et Isabelle Huppert, protagonistes du film de Christian Vincent La séparation (1994). Le musée apparaît aussi en toile de fond du premier film de Jean-Marc Barr, Lovers (1999), tourné essentiellement dans le Marais.

L'approche du quartier Saint-Paul change quelque peu la donne. Les rues sont aujourd'hui remplies de traiteurs et d'épiceries fines, sans oublier les antiquaires du Village Saint-Paul que l'on retrouve dans L'histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse (1993), deuxième long métrage de Philippe Harel. Enfin, en traversant la Seine depuis l'Hôtel de ville, on s'approche d'un joyau de l'art gothique, la cathédrale Notre-Dame, immortalisée par plusieurs adaptations de l'œuvre de Victor Hugo (Notre-Dame de Paris).


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Le Quartier latin (5e)
Tous les garçons s'appellent Patrick de Jean-Luc Godard
Le Quartier latin est considéré depuis longtemps comme le quartier typiquement étudiant de Paris. La présence de la Sorbonne, de la faculté de médecine, des lycées Henri-IV et Louis-le-Grand a irrémédiablement marqué l'imaginaire collectif. C'est donc en toute logique que Luc Moullet fait évoluer deux jeunes étudiantes, Brigitte et Brigitte (1965), dans les rues du quartier. Quelques années plus tard, c'est aussi là que se dérouleront les plus violents affrontements de mai 1968 (Histoire de mai, 1978).

Pour le magazine Chroniques de France, Maurice Pialat a promené sa caméra dans les principaux lieux que fréquentent les étudiants. Son film, Quartier latin (1966), offre un témoignage de l'ambiance qui y régnait au début des années soixante. Aujourd'hui, si beaucoup de ruelles anciennes sont envahies de restaurants et de magasins, c'est toujours un plaisir de se rendre dans l'une des innombrables petites salles de cinéma de la rue des Ecoles ou de la rue Champollion, et de plonger dans la superbe piscine Pontoise, à l'instar de Juliette Binoche dans Trois couleurs, bleu (1993).

Le jardin du Luxembourg, situé déjà dans le 6e arrondissement, apporte un peu de verdure au Quartier latin. C'est le lieu idoine de bien des rendez-vous amoureux pour Jean-Luc Godard (Tous les garçons s'appellent Patrick, 1958) ou Manoel de Oliveira (La lettre, 1999).


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Saint-Germain-des-Prés (6e)
"Il n'y a plus d'après à Saint-Germain-des-Prés..." chantait Juliette Gréco à l'époque où Saint-Germain incarnait ce petit vent de folie consécutif à la guerre. Le quartier reste désormais lié à cette période relativement courte durant laquelle la rue Saint-Benoît, la rue du Four et une partie du boulevard Saint-Germain constituaient des lieux d'avant-garde. Ecrivains, jeunes artistes et philosophes se retrouvaient dans les caves du quartier afin de refaire le monde, sur fond de musique jazz. Habitué des lieux, Orson Welles a aussi flâné dans ces rues, du club du Vieux-Colombier au café Le Flore, envoyé par le journal New York Herald Tribune (Saint-Germain-des-Prés, 1955).

La maman et la putain de Jean Eustache
Des réalisateurs aujourd'hui célèbres ont tourné dans le quartier leur premier film à la fin des années cinquante, notamment Eric Rohmer (Le signe du lion, 1958) et Jean-Pierre Mocky (Les dragueurs, 1959). Une dizaine d'années plus tard, la terrasse des Deux Magots apportera la consécration à Jean Eustache avec La maman et la putain (1973). Depuis ces années phare, l'arrondissement est directement associé à ces images de liberté et de non-conformisme dans la plupart des esprits. Même si peu de cafés ou de caves ont résisté aujourd'hui à la spéculation immobilière, il est toujours extrêmement agréable de s'arrêter y faire une halte...


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De la tour Eiffel aux Invalides (7e)
Le 7e arrondissement fait figure de vitrine du pouvoir en France : c'est dans ce quartier que se situent les principales institutions de l'Etat, comme l'Assemblée Nationale et l'hôtel Matignon. Ces institutions sont entourées d'hôtels particuliers construits par des aristocrates et des bourgeois, à une époque où ce milieu désertait le quartier du Marais. Autre emblème, la tour Eiffel, du haut de laquelle les personnages de Petit à petit (1969), en visite dans le quartier, cherchent où se trouve Toulouse...

Naissance d'un musée de Pierre Samson
Le 7e abrite également de magnifiques musées, notamment celui d'Orsay (Naissance d'un musée), consacré à la création artistique de la deuxième moitié du XIXe siècle. Dans Passagers d'Orsay (2002), Sandra Kogut propose une visite inhabituelle de ses salles, en faisant poser des visiteurs devant leur œuvre préférée et en leur demandant d'expliquer leur choix. Autre musée, celui d'Auguste Rodin, où se rejoignent Claude (Jean-Pierre Léaud) et Anne (Kika Markham) pour admirer les œuvres du sculpteur (Les deux Anglaises et le continent, 1971). Pourquoi ne pas finir cette balade par une halte au Bon Marché, qui a inspiré à Emile Zola son Bonheur des dames, adapté en 1943 par André Cayatte ?


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Des Champs-Elysées à la Madeleine (8e)
Jean Seberg scandant "New York Herald Tribune !" le long des Champs-Elysées : voici une des scènes les plus représentatives du 8e arrondissement au cinéma. C'est sur cette "plus belle avenue du monde" que se retrouvent en effet le voyou Michel Poicard (Jean-Paul Belmondo) et la jeune Américaine Patricia (Jean Seberg) pour un rendez-vous amoureux dans A bout de souffle (1959), film-manifeste de la Nouvelle Vague. Les "Champs", tels qu'ils sont surnommés par les Parisiens, symbolisent Paris dans le monde entier. Cette avenue constitue l'axe principal reliant le Louvre à La Défense, un lieu de divertissement et un centre du commerce de luxe.

Paris de Raymond Depardon
L'ensemble du quartier reflète la politique architecturale des siècles derniers, avec ses monuments imposants, ses grandes places et ses larges avenues. En témoignent l'immense place de la Concorde et celle de l'Etoile, où trône le fameux arc de Triomphe filmé par Eric Rohmer (Paris vu par..., 1965) ou Alfred Hitchcock (L'étau, 1969). Sans oublier le palais de l'Elysée, édifié au XVIIIe siècle, devenu depuis le siège du pouvoir en France et le décor de plusieurs films politiques, notamment Le bon plaisir (1983) de Francis Girod. A la limite du 9e arrondissement, la gare Saint-Lazare attire aussi les cinéastes comme Raymond Depardon, qui livre dans Paris (1997) une réflexion passionnante sur le désir de filmer, et Claude Lelouch qui remporte avec Un homme et une femme la Palme d'or au Festival de Cannes en 1966.


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Des grands magasins à Pigalle (9e)
Le 9e arrondissement est révélateur des nombreux bouleversements qu'a connus Paris dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Monument emblématique du quartier, l'opéra Garnier attire le regard du promeneur par son architecture fastueuse. C'est ici que le chef d'orchestre Stanislas (Louis de Funès) répète une composition d'Hector Berlioz avant d'aider malgré lui un aviateur anglais à se sortir d'un mauvais pas (La grande vadrouille, 1966). La place de l'Opéra est entourée de nombreux boulevards caractéristiques de cette architecture dite "haussmanienne", avec ses enfilades de bâtiments et ses grands magasins, dont Julie Bertuccelli dépeint l'atmosphère dans Bienvenue aux grands magasins (1999).

La grande vadrouille de Gérard Oury
Dans le prolongement du boulevard Haussmann, l'animation des Grands Boulevards, pleins de cafés et de salles de spectacle, invite le promeneur à s'imprégner d'une ambiance festive. C'est là que Claude découvre le cinéma au Grand Rex (Le cinéma de papa, 1971), salle mythique du boulevard Poissonnière, dont l'histoire est retracée dans Il était une fois le Rex (2002). En se dirigeant vers le nord de l'arrondissement, un dédale de rues conviviales nous accueille : c'est le quartier de la "Nouvelle-Athènes", très en vogue aux XVIIIe et XIXe siècles, que décrit Jean-Marie Coldefy (La Nouvelle Athènes, 1971). Enfin, en se rapprochant de Montmartre, le quartier "chaud" de Pigalle ne passe pas inaperçu. En 1994, Karim Dridi en a fait le personnage principal de son film Pigalle.


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De République au canal Saint-Martin (10e)
Le quartier des portes Saint-Denis et Saint-Martin, truffé de ruelles et de passages aussi pittoresques les uns que les autres, est très animé de jour comme de nuit. C'est là, aux alentours de la station de métro Strasbourg-Saint-Denis, que Maurice Pialat y tourne son premier film de fiction professionnel : Janine (1962). En longeant le boulevard Saint-Martin, la place de la République n'est plus très loin, à la limite des 3e et 11e arrondissements. Louis Malle et son équipe y ont filmé les passants en essayant de les faire parler. Le résultat est ce documentaire étonnant, Place de la République (1974), d'où se dégagent le quotidien de chacun, la solitude, la misère.

Hotel du Nord de Marcel Carné
Au nord-est de la place de la République, le canal Saint-Martin est ponctué de ponts tournants, de passages à dos d'âne et d'écluses qui font patienter les péniches venant du port de l'Arsenal ou de La Villette. C'est au bord d'une de ses écluses qu'Edmonde (Arletty) fait une scène de ménage à Raymond (Louis Jouvet) et clame haut et fort "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?" (Hôtel du Nord, 1938). A proximité du canal, le quartier des deux gares (gare du Nord et gare de l'Est) est également une source d'inspiration, notamment pour Jean Rouch qui y tourne Gare du Nord, un court métrage faisant partie du film à sketches Paris vu par... (1965).


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Bastille et ses alentours (11e)
Le quartier de la Bastille a vu se multiplier boutiques, cafés et restaurants depuis l'ouverture de l'opéra en 1989, dont Jean-François Roudot a suivi de près le chantier (L'opéra Bastille, 1990-1991). C'est dans ce même quartier, quelques années plus tard, que l'héroïne de Chacun cherche son chat (1996) partira à la recherche de son petit animal de compagnie. A travers ce film malicieux, Cédric Klapisch réussit l'évocation de ce quartier en pleine mutation, de plus en plus menacé par les enjeux financiers.

Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch
Autour de la rue de la Roquette, le quartier invite à la balade ou à la causerie. Déjà au début du siècle, la rue de Lappe était vouée à l'animation des bals musettes et de l'accordéon joué par des Auvergnats et des immigrés italiens. Le Balajo inauguré en 1936 par Mistinguett existe toujours au numéro 9. Réalisé en 1958, avec la complicité de Georges de Caunes et de Léon Zitrone, le documentaire de François Chatel retrace cette époque à travers une présentation pleine d'humour du célèbre dancing (Balajo). C'est dans une autre de ces ruelles que Bensoussan (Richard Anconina) s'amuse à conduire la moto de son patron, avant de rencontrer une jeune punk sur la place de la Bastille (Tchao Pantin, 1983). Si on remonte ensuite le boulevard Richard-Lenoir, on rejoint le quartier Oberkampf, également apprécié pour son animation nocturne par le héros tourmenté et séducteur du Doux amour des hommes (2001).


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De la gare de Lyon à Bercy (12e)
Pourquoi ne pas débuter la visite du 12e arrondissement par le marché d'Aligre, un des marchés les moins chers et les plus colorés de Paris ? Dupont Lajoie, interprété avec brio par Jean Carmet, travaille sur cette place (Dupont Lajoie, 1974). De là, on peut rejoindre le viaduc des Arts, avenue Daumesnil. Les anciennes voies ferrées reliant Bastille au bois de Vincennes, évoquées dans Petite ceinture petite campagne (1996), ont été reverdies, nettoyées et restaurées en une "promenade plantée" pour les cyclistes et les piétons. Le bois de Vincennes est au bout de la promenade. Les "affreux" protagonistes du Père Noël est une ordure (1982) s'y réunissent pour distribuer des paquets cadeaux bien étranges aux lions et autres bêtes carnivores...

Bercy village de François Chardeaux
Quittons le bois de Vincennes pour rejoindre la gare de Lyon, où Fabrice Luchini monte une machination machiavélique afin de jeter sa sœur dans les bras d'un inconnu (Il ne faut jurer de rien, 1983). C'est également sur les quais de cette gare que se retrouvent Jean Gabin et Bourvil à la fin de La traversée de Paris (1956). Autres rues, autres lieux. Au sud de la gare de Lyon, les anciens entrepôts de Bercy ont laissé place au Palais omnisports et au ministère de l'Economie et des Finances. Une évolution qu'évoquent les derniers négociants des anciennes halles au vin dans Bercy village (1982).


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Du quartier chinois à la BNF (13e)
Historiquement, le 13e arrondissement est un quartier ouvrier et populaire. Dans les années soixante-dix, les logements délabrés datant du début du XXe siècle ont été détruits pour laisser place aux multiples tours caractéristiques du sud de la ville et du quartier chinois. Le documentaire de Jacques Krier Rue du Moulin de la pointe, réalisé avant ces démolitions, offre un témoignage émouvant de la vie des habitants d'un îlot insalubre à la fin des années cinquante.

Augustin, roi du kung-fu d'Anne Fontaine
Aujourd'hui, le quartier a bien changé. Il s'y trouve un dédale de rues truffées de restaurants, de commerces et d'hôtels chinois que fréquentent l'apprenti comédien Augustin (Augustin, roi du kung-fu, 1999). A quelques rues de là, et pourtant dans une tout autre atmosphère, se situe l'univers rose-bonbon dans lequel travaillent Angèle (Nathalie Baye) et ses collègues (Vénus beauté (institut), 1998). Encore un peu plus loin, vers la Seine, le nouveau quartier de la Bibliothèque François-Mitterrand s'étend sur deux kilomètres. Une partie du tournage du Samouraï (1967) a eu lieu sur les anciennes voies ferrées menant à la gare d'Austerlitz.


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Montparnasse et ses alentours (14e)
Situé à la frontière des 6e et 15e arrondissements, Montparnasse est un quartier incontournable dans l'histoire de la vie artistique parisienne. La série Les heures chaudes de Montparnasse (1962-1981), devenue un classique du petit écran, rappelle l'ambiance qui y régnait au début du siècle, en évoquant les différents peintres, sculpteurs, photographes et musiciens ayant animé le quartier.

Montparnasse d'Eugène Deslaw
Rendez-vous ensuite à la place Denfert-Rochereau. Si le cœur vous en dit, vous pouvez effectuer une visite des catacombes, à l'instar des Gaspards (1974) de Pierre Tchernia, une entrée se trouvant sur la place. Non loin de là, la sympathique rue Daguerre n'a pas tellement changé depuis qu'Agnès Varda l'a filmée en 1975. Commerçants en tous genres et petits cafés donnent à cette rue piétonne une atmosphère particulière, que décrit chaleureusement cette grande habituée des lieux dans Daguerréotypes.


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Du Front-de-Seine à Grenelle (15e)
Contre-courant de Jean-Daniel Pollet
Le 15e est l'arrondissement le plus vaste et le plus peuplé de Paris. Parti à la recherche d'une "chose" disparue, Jean-Daniel Pollet arpente avec sa caméra une partie de l'arrondissement rarement filmée : le Front-de-Seine, édifié dans les années soixante-dix. Son enquête est un prétexte pour rappeller l'existence de la Bièvre, une rivière qui a cessé de couler à ciel ouvert au début du XXe siècle (Contre courant, 1991).

Proche du Front-de-Seine, le quartier de Grenelle inspire davantage les cinéastes. Louis Malle y tourne une scène de son premier film, Ascenseur pour l'échafaud (1957) : c'est là que Jeanne Moreau sauve de justesse un couple de jeunes amoureux prêts à se suicider, car elle a besoin de leur témoignage pour disculper son amant (Maurice Ronet). Une vingtaine d'années plus tard, Jean Eustache s'inspirera d'un café de la Motte-Picquet pour imaginer sa Sale histoire (1978).


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Les quartiers chics (16e)
Regroupant à l'origine trois communes (Auteuil, Passy et Chaillot), le 16e arrondissement est connu pour être le quartier le plus chic et le plus résidentiel de Paris. Démarrons par le bois de Boulogne, la promenade mondaine de la Belle Epoque. Près des cascades, Robert Bresson situe le début de l'idylle entre Jean et Agnès dans Les dames du bois de Boulogne (1945), magnifique adaptation de Jacques le fataliste. On ne saurait toutefois oublier que le bois connaît aussi une autre réalité, celle de la prostitution, que décrit André Téchiné dans J'embrasse pas (1991).

Hector Guimard de Pascal Kané
Quittons ces espaces verts pour arpenter les rues d'Auteuil. L'architecture art nouveau de la rue La Fontaine témoigne des utopies d'Hector Guimard qui a réalisé, avec le castel Béranger, son rêve d'unité stylistique totale (Hector Guimard, 1992). En se rapprochant de Neuilly et de Passy, on arrive dans la partie du 16e arrondissement la plus fréquentée, du fait de la présence de plusieurs musées, notamment le palais de Tokyo et le musée d'Art moderne. Située plus à l'ouest, la rue de la Faisanderie sert de décor aux protagonistes du film Sérénade à trois (1933) d'Ernst Lubitsch.


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Du parc Monceau aux Batignolles (17e)
Le sympathique quartier des Batignolles, encore campagnard au XIXe siècle, est resté très populaire. Apprécié par François Truffaut, l'ancien village des Batignolles est reconstitué dans L'enfant sauvage (1969). C'est là que le docteur Itard (François Truffaut) accueille Victor, un enfant sauvage trouvé dans l'Aveyron, et entreprend son éducation. Jean-Pierre Léaud, dans Antoine et Colette (1962), habite dans les alentours, dans une petite chambre de bonne de la place Clichy, avant de déménager rue Lécluse. Pas très loin, dans le charmant square des Batignolles, se donnent rendez-vous Lantier (Jean Gabin) et Séverine (Simone Simon) dans La bête humaine de Jean Renoir (1938).

Laisse béton de Serge Le Péron
Le nord de l'arrondissement est réputé être moins bien fréquenté. Les deux loubards en herbe de Laisse béton (1983) y vivent dans une HLM proche du périphérique, porte Pouchet. Le sud de l'arrondissement est en revanche plus cossu. Pas très loin de la place des Ternes, rue Saint-Sénoch, habite l'élégante célibataire désargentée d'une comédie légère jouée par Arletty qui apparaît dans l'un de ses premiers rôles au cinéma (Un chien qui rapporte, 1931).


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De Montmartre à la Goutte d'or (18e)
French Cancan de Jean Renoir
Quel quartier de Paris est plus emblématique que Montmartre ? Les rues serpentées de la butte, les marches du Sacré-Cœur, les cabarets font de cet arrondissement un des lieux les plus visités et les plus filmés de la ville. La nuit, le quartier fait le bonheur des truands, comme Bob le flambeur (1956), et des bourgeois frivoles en quête de divertissement au Moulin-Rouge (French cancan, 1954). Le jour, Montmartre devient un décor de carte postale pour l'héroïne du Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001) et l'apprentie sorcière Verte (2002).

Aux alentours de Barbès et de la Goutte d'or, le décor s'assombrit. A travers une intrigue socio-policière, Neige (1981) de Juliet Berto offre une description sans complaisance de ces quartiers où évoluent ses jeunes héros à la dérive. Barbès, c'est aussi le souvenir inoubliable de la station de métro Barbès-Rochechouart reconstituée par Alexandre Trauner, une nuit de février 1945 où rôde le Destin (Les portes de la nuit, 1946).


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Des Buttes-Chaumont à La Villette (19e)
Le sang des bêtes de Georges Franju
A proximité des 10e et 18e arrondissements, le quartier de Stalingrad donne sur le bassin de La Villette. La place a été réaménagée : la Rotonde, devant laquelle dansent Jeanne et le garçon formidable (1997), a été restaurée et une grande place piétonne a été créée. Par là, il est possible d'accéder au canal de l'Ourcq, percé pour approvisionner Paris en eau potable et pour créer une voie de navigation. Jacques Rivette y a tourné une scène du Pont du Nord (1981), avant de filmer les anciens abattoirs de La Villette, qui seront réaménagés dans les années quatre-vingts. En 1949, Georges Franju a réalisé un documentaire d'une froide objectivité sur ces abattoirs, devenu aujourd'hui un classique (Le sang des bêtes).

Au sud du 19e arrondissement s'étend un parc célèbre, celui des Buttes-Chaumont. Faux paysage d'Etretat, jardin de Tivoli ou grotte pyrénéenne : aucun détail "romantique" ne manque à ce parc aménagé à la fin du XIXe siècle. Camille (Agnès Jaoui) en propose une visite guidée dans On connaît la chanson (1997). A la frontière du 20e arrondissement, le quartier de la porte des Lilas a été immortalisé par le film de René Clair, Porte des Lilas (1957), tourné dans les décors de Léon Barsacq et marqué par la présence de Georges Brassens.


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De Belleville au Père-Lachaise (20e)
Le 20e arrondissement reste un des quartiers les plus authentiques et les plus populaires de Paris. Les ruelles, les ateliers, les cités-jardins conservent la mémoire du double passé de Belleville, rural et ouvrier. Il suffit de se plonger dans l'univers de Casque d'or (1952) pour remonter le temps et imaginer le Belleville d'antan, convoité par les "apaches", ces mauvais garçons de l'époque.

Casque d'or de Jacques Becker
Le quartier, devenu plus cosmopolite, est toujours prisé par les réalisateurs : refuge d'un psychanalyste new yorkais surmené pour Chantal Akerman (Un divan à New York, 1996), Belleville est aussi le décor de Comme elle respire (1998) et de La nouvelle Eve (1998). Au sud de Belleville, se trouve le quartier de Ménilmontant, apprécié au XVIIIe siècle pour ses vignes. La fée carabine (1987) rend avec bonheur l'univers de ce quartier populaire et l'humour corrosif de Daniel Pennac. En se rapprochant de Gambetta, on atteint le cimetière du Père-Lachaise, abritant de nombreuses tombes célèbres, dont celles de quelques grands noms de l'histoire du cinéma : Georges Méliès, Max Ophuls, Pierre Brasseur, Simone Signoret, Yves Montand... Un lieu bucolique et hors du temps que l'on peut retrouver dans Le navire night (1979) et Les trottoirs de Saturne (1985).

Enfin, terminons cette balade par un petit moment d'anthologie : un jeu télévisé, présenté en 1965 par Guy Lux, dans lequel s'affrontent les 19e et 20e arrondissements (Le 19e contre le 20e arrondissement). Pour gagner, il faut remporter le plus de suffrages auprès des téléspectateurs...


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Filmographie sélective
En 50 films, extraits de ce parcours thématique, voici une petite "filmo-balade" très éclectique pour parcourir Paris et découvrir ses monuments, ses quartiers, ses lieux insolites... Complétez-la à votre guise !


Des grands classiques
de Jean-Luc Godard
fiction, 1959, noir et blanc, 1h26min
de Jacques Becker
fiction, 1952, noir et blanc, 1h34min
de François Truffaut
fiction, 1971, couleur, 2h04min
de Marcel Carné
fiction, 1945, noir et blanc, 3h01min
de Marcel Carné
avec Arletty et Louis Jouvet
fiction, 1938, noir et blanc, 1h33min
de Jean Eustache
fiction, 1973, noir et blanc, 3h28min
réalisation collective
fiction, 1965, couleur, 1h32min
Sérénade à trois (Design For Living)
de Ernst Lubitsch
fiction, 1933, noir et blanc, 1h31min
de René Clair
documentaire, 1928, noir et blanc, 10min
Au fil de l'eau
de Jean Renoir
fiction, 1932, noir et blanc, 1h21min
de Robert Florey
fiction, 1932, noir et blanc, 1h01min
de opérateurs Gaumont
documentaire, avant 1930, noir et blanc, 9min
de Joris Ivens
documentaire, 1958, noir et blanc, 30min
Vie de quartier
de Claude Berri
fiction, 1971, couleur, 1h33min
de Agnès Varda
documentaire, 1975, couleur, 1h15min
de Serge Le Péron
fiction, 1983, couleur, 1h25min
de Claude Berri
fiction, 1983, couleur, 1h30min
de Cédric Klapisch
fiction, 1996, couleur, 1h27min
Quelques pages d'histoire
de d'André Cayatte
fiction, 1943, noir et blanc, 1h23 min
de Pierre-André Boutang
documentaire, 1978, couleur, 4h44min
Quartier latin, série Chroniques de France
de Maurice Pialat
documentaire, 1966, noir et blanc, 7min
de Jacques Tréfouel
documentaire, 1999, couleur, 50min
de Marcel Carné
fiction, 1946, noir et blanc, 1h40min
de Patrice Chéreau
fiction, 1994, couleur, 2h35min
de Marc Walter
documentaire, 2000, couleur, 1h44min
Du suspense !
L'ami américain (The American Friend)
de Wim Wenders
avec Bruno GANZ
fiction, 1977, couleur, 2h
de Henri Desfontaines
fiction, 1926, muet, noir et blanc, 4h30min
de Jean-Pierre Melville
fiction, 1956, noir et blanc, 1h38min
L'étau (Topaz)
de Alfred Hitchcock
fiction, 1969, couleur, 2h05min
de Louis Feuillade
fiction, 1915, muet, noir et blanc, 6h30min
Des chansons !
de Olivier Ducastel et Jacques Martineau
avec Mathieu Demy
fiction, 1997, couleur, 1h38min
de Alain Resnais
fiction, 1997, couleur, 2h02min
de Karim Dridi
fiction, 1994, couleur, 1h28min
de Jean Bacque
variétés, 1958, noir et blanc, 2min28s
Tout le monde dit I Love You (Everyone Says I Love You)
de Woody Allen
fiction, 1996, couleur, 1h41min
Des lieux insolites
de Louis Malle
fiction, 1957, noir et blanc, 1h27min
de Raoul Ruiz
fiction, 1985, couleur, 1h13min
de Olivier Assayas
fiction, 1996, couleur, 1h40min
de Yann Piquer
fiction, 1987, couleur, 4min16s
de Georges Franju
documentaire, 1949, noir et blanc, 21min
de Eric Rohmer
fiction, 1959, noir et blanc, 1h39min
de Hugo Santiago
fiction, 1985, couleur, 2h20min
Et pour les enfants... de 7 à 77 ans
de François Truffaut
fiction, 1969, noir et blanc, 1h24min
de Gérard Oury
fiction, 1966, couleur, 1h59min
de René Clair
fiction, 1923, noir et blanc, 34min
de Claude Autant-Lara
fiction, 1956, noir et blanc, 1h20min
de Serge Elissalde
animation, 2002, couleur, 26min
de Louis Malle
fiction, 1960, couleur, 1h28min
Bibliographie
Paris cinéma, N. T. Binh et Franck Garbarz, Parigramme, 2003
Ciné Paris, Virginie Descure et Christophe Casazza, Hors collection, 2003
Copyright Forum des images
juillet 2005
mise à jour 9 décembre 2008

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