LE PORTAIL DES FILMS
SUR PARIS ET LA REGION ILE-DE-FRANCE

Par un matin gris, Pascal, un écolier de Ménilmontant, découvre un merveilleux ballon rouge. Mais une bande de garnements cherche à s'emparer de sa baudruche magique. Ce conte a su capter toute la poésie du vieux quartier de Ménilmuche et le charme de ses venelles et de ses terrains vagues.

A travers ce vaudeville débridé, tourné dans le 20e arrondissement, Chantal Akerman signe une comédie enlevée et contemporaine.

La patronne d'un bar épicerie vit avec son petit garçon, rue des Cascades, sur la butte de Belleville. Le film dresse le portrait de ce quartier, avec la butte de Belleville, les jardins, les terrains vagues, la rue de Ménilmontant, la rue des Pyrénées ou encore l'impasse Trouvé.

Plongeant un provincial candide dans l'univers hiérarchisé d'un fast-food, Dante Desarthe réussit avec ce premier film une savoureuse fable contemporaine sur l'ambition et le pouvoir. Le film est en partie tourné rue de Ménilmontant et dans les jardins de Belleville.

Une jeune femme de service entre en fonction dans une maternelle de Ménilmontant. Dans ce quartier populaire, elle découvre que les difficultés de la vie n'épargnent pas les enfants. Une adaptation du roman de Léon Frapié empreinte de bons sentiments et teintée de critique sociale.

Tourné dans les passages et rues d'un Paris nostalgique, notamment rue du Retrait, ce film raconte l'amitié naissante de deux femmes et aborde la question de la vieillesse avec pudeur et sensibilité.

Un vieux clown revient, pour l'enterrement de sa femme, dans son ancien quartier de Ménilmontant, où il retrouve ses amis d'autrefois, devenus quincaillier et bistrotier après avoir vendu leur cirque. Le premier film du comédien et cinéaste Mathieu Amalric.

Accompagnée de son petit garçon qui lui sert d'interprète, une jeune femme malienne se rend à la poste, porte de Montreuil, pour toucher de l'argent envoyé par son mari. Mais le mandat est au nom de la première épouse... Par delà l'imbroglio administratif, cette courte fiction exprime avec justesse et sobriété la condition d'une femme africaine immigrée à Paris.

Au cours d'enquêtes pour le recensement, au domicile des habitants du quartier, une jeune femme découvre la vie quotidienne sur la place de la Réunion et dans les rues qui l'entourent.

Marcello Mastroianni campe un personnage aux multiples et changeantes personnalités : professeur à la Sorbonne, clochard et maître d'hôtel. Il se promène ici au cimetière du Père-Lachaise de nuit.

Mercédès, comédienne, sort d'une relation orageuse et passionnée avec un jeune Maghrébin. Retranchée dans sa solitude, elle rencontre Pierre, journaliste, mais sombre peu à peu dans la folie. La caméra filme sans complaisance les relations physiques et la dérive progressive d'une femme quêtant l'amour jusqu'à la névrose. Parmi les lieux de tournage, des bistrots de Belleville et le métro Saint-Fargeau.

Un montage d’actualités cinématographiques présentant en particulier le chantier de la piscine des Tourelles en 1923.

Dans le quartier de Belleville en cours de rénovation, le réalisateur part sur les traces de son enfance. Un témoignage nostalgique sur un quartier populaire en pleine mutation.

Michel Nicoletti a vécu toute son enfance dans le quartier Saint-Blaise. Il interviewe avec nostalgie des artisans qui lui parlent de leur métier et de l'évolution du quartier. Cette enquête est rythmée par un commentaire poétique sur la vie et l'âme du quartier.

Les enfants d'une école maternelle de la rue des Couronnes parlent avec leur maîtresse d'un clochard et d'une gitane qu'ils ont vu être pris à partie par un policier, puis miment des tours de forains.

Un homme part sur les traces de la petite ceinture, voie ferrée désafectée qui entoure Paris. Un beau film entre documentaire et fiction, ode à ce chemin de fer solitaire.

Filmé dans le métro, à la station Porte des Lilas, Serge Gainsbourg chante tout en poinçonnant les billets des voyageurs. Ce film, probablement tourné en 1958, fait partie d'une série de scopitones produits par la firme Pathé, qui se trouvaient dans les cafés dans les années 1950-1960.

Une analyse passionnante de ce lieu de transit qu'est la porte de Bagnolet, à l'aide d'images et de dessins, à travers le commentaire de l'architecte et les témoignages d'habitants ou de salariés.

A partir d'un travail entrepris par Georges Perec, Robert Bober mène une passionnante investigation autour de photographies de la rue Vilin et des descriptions minutieuses établies par l'écrivain sur les lieux de son enfance et sur leur transformation.

Une promenade dans le cimetière du Père-Lachaise, au gré des enthousiasmes du conférencier Vincent de Langlade, passionné depuis plus de cinquante ans par ce lieu mythique.