Sélection
Engagé, contestataire, révolutionnaire : le printemps est une saison au cours de laquelle se sont déroulés de nombreuses manifestations
populaires. Avec le retour des beaux jours, tous les espoirs semblent permis.
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Les enfants de Marx et de Coca-cola, série C'était hier
de Claude de Givray
documentaire, 1973, couleur, 56min
Montage d’archives qui cherche à contextualiser et à expliquer les évènements de Mai 1968, ce documentaire utilise à la fois
l’éclairage d’autres mouvements politiques de l’époque, tels que le Printemps de Prague ou la Révolution culturelle en Chine,
et s’attache à retourner sur les lieux emblématiques de la lutte parisienne, de la place de la Sorbonne (5eme arr.) à la Bastille,
des meetings de la place Denfert-Rochereau (14eme arr.) au théâtre de l’Odéon (6eme arr.).
Le fond de l'air est rouge, Révision 1997
de Chris Marker
documentaire, 1997, couleur, 3h
Documentaire en deux parties qui offre une analyse historique, lucide, et quelque peu ironique des mouvements de gauche à
travers le monde de 1967 à 1977. Chris Marker fait communiquer les espoirs, les déceptions, les manifestations et les guerres
d’une époque marquée par l’engagement politique. Paris et sa région sont, entre autres, présents avec mai 1968 au quartier
Latin (5eme arr.), la fête de l’Humanité de 1972 à la Courneuve (93) et le congrès du PCF à Nanterre (92) en 1970.
de Christophe Honoré
avec Chiara Mastroianni et Catherine Deneuve
fiction, 2011, couleur, 2h15
À Paris en 1964, Madeleine (Ludivine Sagnier) est une vendeuse de chaussures qui se prostitue occasionnellement pour arrondir
ses fins de mois. Elle tombe amoureuse d’un de ses clients, Jaromil (Miloš Forman), un médecin tchèque qui souhaite l’épouser.
Les deux amants partent à Prague pour fonder une famille, mais Jaromil se montre infidèle et le printemps de Prague commence.
Madeleine quitte alors le pays pour retourner vivre à Paris avec leur fille Véra.
de René Gilson
fiction, 1971, couleur, 1h33min
Au début des années 1970, deux lycéens parisiens contestent avec véhémence le système scolaire et se révoltent contre l'enseignement
« bourgeois » qu’ils reçoivent. Marqués par Mai 1968, ils collaborent à un journal de gauche, manifestent, écrivent des slogans
sur les murs pour signifier leur esprit contestataire.
Collectif Cinélutte
documentaire, 1974, noir et blanc, 38min
Ce documentaire retrace le déroulement d'une grève au Crédit Lyonnais à Paris, au printemps 1974. Des interviews de grévistes
et des images d'occupations et de manifestations composent ce film militant dont la majorité des scènes se déroulent à l'intérieur
et à l'extérieur des sièges du Crédit Lyonnais. On retrouve ainsi l’annexe Richelieu-Ménars (2eme arr.) et le siège de la
banque au 19 boulevard des Italiens (2eme arr.).
de Emmanuelle Nobécourt
docu-fiction, 2012, couleur, noir et blanc, 1h20min
Des amis parisiens se remémorent leur jeunesse et leurs engagements politiques pendant les années 1970. De nombreux événements
qui ont marqué leur génération sont ainsi évoqués, comme les mobilisations lycéennes de 1973, la légalisation de l'avortement
en 1974 et la Révolution iranienne de 1979. Différentes images d’archives ponctuent les récits des personnages pour faire
communiquer leurs souvenirs avec l’histoire, de la fête de l'Humanité de 1974 et 1981 à la Courneuve (93) aux transformations
du Paris intra-muros (Les Halles, Centre Georges Pompidou, théâtre Le Palace).
de Muriel LACALMONTIE
fiction, 1993, couleur, 9min
Le 6 juin 1989, à Paris, une jeune femme consacre sa journée à l'écoute et à la lecture d'informations sur la répression qui
sévit à Pékin. Deux jours auparavant a en effet eu lieu le massacre de la place Tian'anmen, qui a fait suite aux manifestations
étudiantes commencées à la mi-avril. Attentive, la femme traverse la capitale dont on reconnait le chantier de la Bibliothèque
de France (13eme arr), prenant conscience de son impuissance face à ce conflit lointain.
de Karin Albou
fiction, 2011, couleur, 8min
Yasmine, une jeune fille de dix-huit ans, souhaite participer à la minute de silence pour Mohamed Bouazizi, Tunisien dont
l'immolation par le feu a marqué le début de la Révolution Tunisienne et du Printemps arabe. Mais son engagement politique
se confronte à la réticence de son père, resté en Tunisie, qui refuse que ses enfants participent à la manifestation qui aura
lieu place de la République.
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