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Des putschs et des révolutions !
sélection / playlist
F224

collection Paris Île-de-France
Saison synonyme de beaux jours et de floraison, le printemps est également marqué par de nombreux conflits et affrontements. Cette sélection revient sur quelques-uns d’entre eux dont la Terreur et sa période d’émeutes au printemps 1793, la guerre d’Espagne qui s’est terminée le 1er avril 1939 et la guerre d’Algérie, dont le putsch des généraux s’est déroulé la nuit du 21 au 22 avril 1961. Un condensé d’histoire, en quelques films !


La Terreur
de Grégoire Oestermann
avec Philippe CLEVENOT
fiction, 1991, couleur, 11min
En avril 1793, en pleine Terreur, des prisonniers sont condamnés par le tribunal révolutionnaire à être exécutés. Incarcérés à la Bastille (11eme arr.), la majorité d’entre eux écrivent à leur famille, excepté un condamné qui poursuit paisiblement la lecture d’un roman.
Les nuits révolutionnaires, 7- La part de l'ombre
de Charles Brabant
fiction, 1989, couleur, 58min
Pendant les nuits du 31 mai au 2 juin 1793, la tension monte entre Montagnards et Girondins. Les gardes nationaux sillonnent les rues et les quais de Seine et manquent d’arrêter « le hibou ». Le hibou, c’est l’écrivain Nicolas Restif de la Bretonne, qui trouve l’inspiration lors de promenades nocturnes. Parmi les lieux qu’il visite, citons le Café de Foy, situé rue Richelieu, le long du jardin du Palais-Royal (1er arr.).
Un citoyen sans importance, série Cinéma 16
de Guy Jorré
avec Roger SOUZA
fiction, 1988, couleur, 1h41min
En 1794, en pleine Terreur, un comédien devient employé au bureau des accusations, installé aux Tuileries (1er arr.). Il profite de sa situation pour empêcher les exécutions sommaires de prisonniers, enfermés pour la plupart dans la prison Saint-Pélagie (5eme arr.). Pour mener à bien son combat, il détruit chaque nuit de nombreux dossiers pour éviter la guillotine à des innocents.
de Otar Iosseliani
fiction, 2015, couleur, 1h57min
Pendant la Terreur, un vicomte est guillotiné. De nos jours, un aumônier militaire dans un pays en guerre lui ressemble étrangement tout comme un concierge de Paris. Érudit et trafiquant d’armes, ce dernier est surveillé de près par le préfet de police. Comédie où tout se mêle, « Chant d’hiver » offre une vision mélancolique mais surtout loufoque de la capitale et fait perdurer l’esprit bohème typique de la Belle Paris.
La guerre d’Espagne
de Alain Resnais
avec Yves MONTAND
fiction, 1966, noir et blanc, 1h56min
Ancien combattant de la guerre d'Espagne, Diego (Yves Montand) poursuit son engagement dans la lutte révolutionnaire. Bien qu’en exil à Paris, il participe à un réseau de résistants et tente d’éviter l’arrestation de ses camarades qui franchissent la frontière. Sa clandestinité le pousse toutefois à remettre en question son action politique, et ce contre l’avis d’alliés à la cause qu’il rencontre dans un appartement rue de l'Estrapade (5eme arr.).
de Serge Roullet
fiction, 1967, noir et blanc, 1h27min
Adapté d’une nouvelle de Jean-Paul Sartre, Le Mur conte le récit de trois prisonniers républicains espagnols arrêtés et emprisonnés par l’armée franquistes. Condamnés à être fusillés le lendemain à l’aube, ils passent leur dernière nuit dans l’attente de leur exécution.
de Jean-Louis Comolli
avec Claude Brasseur et Jacques Dutronc
fiction, 1981, couleur, 1h52min
En avril 1937, soit deux ans avant la fin de la guerre d’Espagne, Anton (Claude Brasseur) doit faire passer des armes aux républicains espagnols. Arrêté par la Gestapo, cet agent parisien du Komintern se sauve grâce à l’aide de son ami Léo (Jacques Dutronc), chef d’un réseau de résistants. Ce dernier l’installe à Marseille dans un entrepôt où s’organise un trafic d’armes.
La guerre d’Algérie
de Jacques Rozier
fiction, 1962, noir et blanc, 1h47min
Machiniste à la télévision, Michel laisse volontairement croire qu’il n’est pas loin d’être une vedette. C’est ainsi qu’il s’attire sans peine les faveurs de Liliane et Juliette qui vont l’aider à débuter au cinéma. Mais le jeune homme doit se préparer à rejoindre son régiment en Algérie. Tourné en août 1960, soit deux ans avant la déclaration d’indépendance de l’Algérie, ce film présente une jeunesse prise dans un conflit qui ne la concerne pas. Parmi les lieux tournés à Paris, on peut notamment voir les Grands Boulevards (2eme arr.) et les Champs-Elysées (8eme arr.).
de Philippe Garrel
fiction, 1983, noir et blanc, 1h19min
À Paris, pendant la guerre d’Algérie, Jean (Maurice Garrel) et Mouche (Emmanuelle Riva) se séparent douloureusement. Ils ne le savent pas, mais ils sont tous deux sympathisants du FLN. Un jour, en pleine rue, Jean est témoin de l’assassinat de son ancienne compagne par des membres de l’OAS. À la fin de la guerre, après une période de désespoir, il rencontre Gémina (Christine Boisson), une jeune fille pied-noir avec laquelle il entame une relation. Dans ce film, Philippe Garrel utilise remarquablement l’arrière-plan historique pour dépeindre l’intimité et la violence des passions humaines.
de Philippe Constantini
fiction, 1987, couleur, 48min
Au lendemain du putsch des Généraux à Alger en avril 1961, un colonel admiratif de la politique gaulliste s’inquiète. Ses préoccupations s’accroissent après l'appel lancé à la radio le 23 avril 1961 par le Général de Gaulle. L’un des enjeux du récit est également de peindre satiriquement, le portrait d’une famille bourgeoise bien-pensante. Le colonel occupe ainsi avant tout le patriarcat, où la femme est une épouse fidèle et où les enfants, insouciants, se doivent de recevoir une éducation stricte.
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