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Paris fait sa comédie
sélection / playlist
F204

collection Paris Île-de-France
D’Yves Robert à Woody Allen en passant par Cédric Klapisch ou Tonie Marshall, les grandes comédies font autant l’objet de ressorties en salles que de diffusion à la télévision. Relevant tantôt du film d’auteur, tantôt de la comédie grand public, certaines se distinguent par leur poésie insolente, effrontée et irrévérencieuse. D’autres ont su capter l’histoire d’une époque, d’une génération, une odeur d’attirance et de révolte dans l’air. Tout en humour et en légèreté, révisez vos classiques parisiens !


Comédies romantiques
Les hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes)
de Howard Hawks
avec Jane RUSSEL et Marilyn MONROE
fiction, 1953, couleur, 1h31min
Deux danseuses de cabaret s’envolent pour la France. La blonde, superficielle, n’a d’yeux que pour les hommes riches et les diamants, la brune au caractère bien trempé ne s’intéresse qu’aux hommes honnêtes mais indigents. Deux personnalités pour deux immenses stars. Lorelei, la blonde c’est bien sûr Marilyn Monroe. Dorothy, la brune, est incarnée par Jane Russell. Les deux vedettes embarquent pour Paris aux frais du futur riche époux de Lorelei mais sont prises en filature par un détective privé engagé par le père du futur époux. Redécouvrez la comédie musicale culte d’Howard Hawks avec le mythique « Diamonds are a Girl's Best Friends », repris près de 50 ans plus tard par Nicole Kidman dans le « Moulin Rouge » de Baz Luhrmann.
de Clive Donner
avec Peter O'TOOLE
fiction, 1965, couleur, 1h44min
Le rédacteur en chef d’un magazine féminin (le fantastique Peter O’Tool) se retrouve chez un psychiatre frustré pour calmer ses pulsions sexuelles et reconquérir Carole Weiner (Romy Schneider), la belle qu’il désire… vraiment, avidement. Autour de ce magnifique duo, Clive Donner réunit un casting particulièrement alléchant (Woody Allen et Peter Sellers, entre autres), pour une comédie piquante et déjantée sur fond de vapeurs sexuelles et de désirs inassouvis !
de Yves Robert
avec Jean ROCHEFORT
fiction, 1976, couleur, 1h43min
Un film de référence réalisé par Yves Robert sur l’amitié de quatre passionnés de tennis. Dans cette histoire, contée par le malicieux Jean Rochefort qui incarne un heureux père de famille succombant au charme d’Anny Duperey, Guy Bedos, Claude Brasseur et Victor Lanoux font des leurs. Découvrez cette célèbre comédie où circulent des protagonistes burlesques, maladroits et attachants, servie par un quatuor irrésistible et dont le ressort comique est passé à postérité !
de Claude Pinoteau
avec Sophie MARCEAU
fiction, 1980, couleur, 1h50min
Ce film, incontournable en matière de slows et de coupes au bol, est celui qui a révélé Sophie Marceau. « La Boum » se concentre autour des premiers émois d’une adolescente de 13ans, Vic, collégienne au lycée Henri IV dans le Quartier Latin (5e). Après avoir traversé les pages – et les frontières – grâce à ses scènes cultes, ce film aborde l’adolescence avec justesse, même s’il peut aujourd’hui paraître un brin désuet. Qu’importe : aujourd’hui encore, il rassemble les jeunes romantiques adeptes du collé-serré / jus d’orange comme les plus sceptiques qui finissent toujours par s’incliner devant le charme kitsh de cette adorable comédie.
Tout le monde dit I Love You (Everyone Says I Love You)
de Woody Allen
avec Woody Allen
fiction, 1996, couleur, 1h41min
Première comédie musicale de Woody Allen, « Tout le monde dit I love You » dessine un chassé-croisé amoureux international, une chorégraphie frénétique de rencontres à travers trois grandes capitales symboles du romantisme : New York, Venise et bien sur Paris ! Edward Norton s’éprend de Drew Barrymore qui n’a d’yeux que pour Tim Roth, tandis que Joe Berlin (Woody Allen, en personne) tente de séduire Julia Roberts dans un appartement dans le 18e, non loin du Sacré Cœur ou sur les quais de Seine près de l’Île de la cité (4e)… par des moyens bien peu conventionnels.
de Tonie Marshall
avec Bulle OGIER
fiction, 1998, couleur, 1h45min
Une galerie de personnages excentriques et colorés se croisent et se décroisent au sein de l’institut de beauté de Madame Nadine où ses trois esthéticiennes, Angel, Marie, et Samantha, livrent trois visions de la relation amoureuse. L’une y croit, l’autre la provoque, la dernière ne l’attend plus. Acclamé par la critique et porté par le bouche à oreille, « Vénus Beauté Institut » remporta un succès retentissant en 1999, couronné par de nombreux prix et des César !
de Valérie Donzelli
avec Valérie Lemercier et Jérémie Elkaïm
fiction, 2012, couleur, 1h25min
« Main dans la main » est une comédie signée Valérie Donzelli qui met en scène la rencontre d’Hélène (Valérie Lemercier), directrice de l’Opéra Garnier (rien que ça) avec Joaquim (Jérémie Elkaïm), miroitier venu changer les glaces de l’Opéra. Ces deux âmes que tout sépare s’y retrouvent comme aimantées sans pourvoir rationnaliser cette union. Cette comédie sentimentale insolite, aux échos de Nouvelle Vague, prend l’allure d’un conte initiatique sur l’attirance de deux êtres que tout oppose.
Humour noir et mauvais genre !
de Georges Lautner
avec Lino Ventura et Bernard Blier
fiction, 1963, noir et blanc, 1h45min
Du culte parmi le culte : « Les Tontons flingueurs », œuvre anthologique du grand Gérard Lautner avec ses dialogues incisifs, vifs, et hilarants, signés Michel Audiard, réunit une brochette d’acteurs complices et soudés. Lino Ventura, Bertrand Blier, Jean Lefebvre et Francis Blanche, pour vous servir. Adapté du roman « Grisbi or not grisbi » d’Albert Simonin, ce film est devenu, de décennie et décennie, une œuvre incontournable avec sa ribambelle de bandits improbables, de quiproquos, de tirades inoubliables qui font magistralement fusionner le film de gangster et le film burlesque.
de Gérard Oury
avec Bourvil et Louis de Funès
fiction, 1964, couleur, 1h30min
Quel est le point commun entre William Friedkin et Gérard Oury ? À priori pas grand-chose à en juger par le fossé existant entre « L’Exorciste » et « La Grande Vadrouille ». Et bien figurez-vous que Friedkin comme Oury ont tous deux fait la part belle à la French Connection : Friedkin en 1970 dans son film éponyme, et Gérard Oury dans « Le Corniaud ». Inspiré par l’affaire Jacques Angelvin (un présentateur de télévision arrêté au volant d’une Buick Invicta contenant pas moins de 50 kilos d’héroïne), « Le Corniaud » est, dès ses premières semaines d’exploitation, arrivé en tête du box-office français ! L’occasion de retrouver le mythique couple Louis De Funès – Bourvil dans un road movie… à la française !
de Jean-Marie Poiré
fiction, 1982, couleur, 1h28min
Quoi, encore ? Il faut bien l’avouer, nous le connaissons tous sur le bout des doigts et prenons tous n certain plaisir (même inconscient) à ressortir certaines de ses répliques cultes. Diffusé tous les ans à la télévision, depuis plus de trois décennies, le film de Jean-Marie Poiré était avant tout une pièce de théâtre, fruit de l’amitié d’un collectif d’acteurs réunis au théâtre du Splendid. Des pâtisseries saveur « aisselles », un gilet aux allures de chat mort, un détraqué sexuel, un Père-Noël sauvage et violent… En somme, un Noël féérique et enchanté pour la permanence téléphonique parisienne de SOS Détresse Amitié. Du 9ème arrondissement au Zoo de Vincennes (12e), revivez cette épopée burlesque et cynique.
de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro
fiction, 1991, couleur, 1h37min
Le cadre : un immeuble sordide en plein milieu de la banlieue parisienne, une boucherie au rez-de-chaussée. Les faits : Jean-Claude Dreyfus, un boucher sociopathe qui alimente les habitants de l’immeuble en viande humaine. Les résidents ? Un fabricant de boîte à meuh, un ancien clown, un éleveur de grenouilles… Des personnages atypiques interprétés par les « gueules » du cinéma français : Dominique Pinon, Ticky Holgado, et Rufus en tête. Plongez dans l’univers moite, brumeux et poétique peuplé de freaks du premier long-métrage du duo Caro et Jeunet. Un cirque lugubre et burlesque, une fête foraine inquiétante, cauchemar enfantin qui annonce leur chef d’œuvre : « La cité des enfants perdus »
Fracture sociale et utopie : l’engagement burlesque
de Jean-Pierre Mocky
fiction, 1979, couleur, 1h25min
Ah Jean-Pierre… la bonne humeur et le franc-parler incarnés. Tout est dans le titre du film. Le réalisateur y prend les traits d’un ancien professeur de philosophie revenant à Paris après un séjour forcé à l’étranger. Suite à la mort d’un de ses élèves abattus par un policier, Jean-Pierre Mocky se retrouve enrôlé par la petite amie de ce dernier pour mettre à mal le système en place et les abus policiers.
de Michel Blanc
avec Gérard LANVIN et Michel Blanc
fiction, 1984, couleur, 1h25min
Un couple improbable campé par Gérard Lanvin en bellâtre guitariste et Michel Blanc en hypocondriaque pleurnichard : un beau jour, les deux compères décident de troquer la vie de saltimbanque contre une vie rangée à Paris. Sans le sou, les deux amis font la manche dans le métro et se retrouvent mêlés à des affaires louches. D’un hôtel miteux, à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, en passant par un squat de musiciens, suivez les aventures à travers la capitale de deux compagnons que tout sépare. Un classique. Et comme le chantait si bien Renaud : « arrache-toi d'là, t'es pas d'ma bande casse-toi, tu pues, et marche à l'ombre ! »
Le péril jeune, série Les années lycée
de Cédric Klapisch
avec Romain Duris
fiction, 1994, couleur, 1h40min
« Le Péril Jeune », réalisé en 1994 par Cédric Klapisch, retrace les retrouvailles de quatre amis de lycée après cinq années de séparation. Le cinquième de la bande, Tomasi (Romain Duris, alors inconnu du grand public) est mort quelques semaines plus tôt d’une overdose. Les souvenirs ressurgissent, nostalgiques, drôles, mélancoliques… Celui dont le seul désir était « d’avoir du temps », le plus libre de tous, s’est fait rattraper par « le mal du siècle ». Peut-on être « trop » libre ? L’insouciance, la désinvolture jubilatoire, l’humour communicatif de ces cinq lycéens dont le portrait traverse les générations, trouvent leur fin dans une chute brutale : l’âge adulte forcé, réaliste, la fin des idéaux d’une jeunesse post soixante-huitarde. Une comédie pas si comique que ça.
de Philippe Lioret
avec Elsa ZYLBERSTEIN
fiction, 1997, couleur, 1h30min
Tombé dans la débine et la bibine, Jacques Gamblin essaie donc par tous les moyens possibles de rentrer dans le prestigieux palace pour réclamer à Zabou un contrat de divorce afin de prouver aux autorités qu’il touche légitimement le RMI. Méprises et quiproquos composent cette comédie de Philippe Lioret, agrémentée de personnages hauts en couleurs : un futur candidat à la Maison Blanche, un directeur mafieux (Jean Yanne), un concierge hyperactif (Daniel Prévost). Un film qui aborde le sujet de la fracture sociale sur fond de homard : la grande classe !
de Michel Leclerc
avec Jacques Gamblin
fiction, 2010, couleur, 1h44min
En grande partie tourné à Bagnolet (93), « Le nom des gens » suit le parcours d’une militante brésilienne/algérienne (Sara Forestier) qui couche avec les hommes de droite pour les ramener à la raison. En bonne « pute politique », comme elle se qualifie, la belle est arme de destruction massive dans le milieu politique. Elle aborde alors Arthur Martin (Jacques Gamblin), qu’elle soupçonne d’être de la droite de la droite, voire même un brin facho. Méprise ! Arthur Martin est le plus grand fan de Lionel Jospin. Même si « Un jospiniste aujourd'hui, c'est aussi rare qu'un canard mandarin dans l'île de Ré », Bahia n’a aucune raison de le convertir malgré son attirance… Une composition hilarante sur les patronymes qui aborde les problématiques identitaires contemporaines.
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